Paris, France sise 65 rue de belles feuilles, le 1er ministre tchadien organise une rencontre avec une cinquantaine de Tchadiens à l’ambassade du Tchad. Il faut dire que les 48 heures de séjour à Paris n’ont pas permis de finaliser le projet établi depuis N’djamèna. Passé le programme lier au sauvetage du Lac-Tchad, l’homme de la primature a accepté d’échanger quelques mots avec ses compatriotes en France. Il faut juste rappeler que les Tchadiens patriotes vivant dans l’hexagone sont aussi bien informés que ce que l’on prétend compte tenu de la distance les séparant de leur pays.16h et quelques miettes de minutes passées, l’ambassadeur Hissein Brahim Taha ouvre le bal en remerciant son 1er ministre d’avoir eu le temps aussi minime soit-il de le consacrer aux Tchadiens vivant en France. Il remercia par la même occasion ses compatriotes ayant fait le déplacement.
Le 1er ministre de l’espèce débyfole Emanuel Nadingar à son tour présenta le progrès fait par son gouvernement et le développement engendré par son despote de président. Il parla des réalisations effectuées jusqu’à présent et du futur.
Le Tchad a besoin de tous ses fils dit-il, il faudrait que tous les cadres et la matière grise rentrent au Tchad pour participer à son développement.
Présentant les détails du sauvetage du Lac-Tchad, il évoque l’aspect pétrole du Tchad et les conséquences sur son développement.
L’échange technique permit à l’assistance d’évoquer des sujets à plusieurs dimensions comme les pénibles taxations que fait endurer Air-France sur les passagers à destination du Tchad, nombres de valises, tarifs, etc.
Puis s’enchainent des questions sur l’eau qui devient une denrée rare, le prix du sac de ciment qui serait trop cher en comparaison des pays limitrophes du Tchad (Cameroun, Nigéria).
Dans ses diverses réponses, le 1er ministre D’Idriss Déby Itno Kamiss laissa à leurs faims beaucoup de ceux de l’assistance. Ses réponses furent à tout coup standard. Nous sommes en train de voir ça, des discussions sont en cours pour régler cette affaire, mais rien de concret techniquement parlant. Le seul dividende diplomatique à tirer est à mettre sur le compte de l’ambassadeur qui a su initier cette rencontre, mais qui au final l’œuvre demeure sans aucune consistance.
Baitoubam Jérémie le petit fou
Correspondance depuis Paris
Pour tchadanthropus-tribune

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire