L’installation des nouveaux députés à l’hémicycle, la raffinerie de Djermaya, les questions sécuritaires et diplomatiques entre le Tchad et la RCA, la mafia municipale, …
Installation des nouveaux députés à l’Assemblée Nationale «Nouvelle Assemblée, nouveau gouvernement. Ils se battent pour le perchoir», titre à sa Une N’Djamena Bi-hebdo. Le quotidien Le Progrès nous révèle que suite à sa convocation, par décret du président de la république, du mardi 14 juin 2011, l’Assemblée Nationale s’est réunie en session extraordinaire pour le 20 juin 2011. L’ouverture de la première session de la législature était présidée par le plus âgé des députés, appelé doyen d’âge, M. Ouchar Tourguidi (75 ans). Toujours selon [Le Progrès], parlant de l’élection du nouveau bureau de l’assemblée Nationale, la majorité et l’opposition cherchent un consensus. L’hebdomadaire Notre Temps, nous informe dans sa livraison n*458 du 21 au 27 juin 2011, que c’est parti pour la troisième législature, où il accorde des interviews exclusives à Mme Loum Elise qui fait le bilan de la législature passée et de M. Yorongar Ngarlejy sur la nouvelle composition de l’Assemblée. Par ailleurs, le quotidien note qu’une nouvelle opposition parlementaire se crée. «Dix partis politiques de l’opposition démocratique, représenté à l’Assemblée Nationale, conviennent, dans une déclaration rendue publique, par un point de presse, de constituer un front uni de l’opposition parlementaire au sein de la nouvelle assemblée, durant la législature qui commence». L’inauguration de la raffinerie de Djermaya en fin du mois de juin
Une visite guidée sur le terrain, des journalistes des différents organes de la place a eu lieu, au courant de cette semaine. C’est en prélude à l’inauguration officielle de la raffinerie de Djarmaya que les journalistes ont été conviés pour constater, les installations de cette industrie de pétrole. Selon l’hebdomadaire [La Voix], la capitale N’Djamena sera bientôt éclairée à 100%. Le directeur général de la Société Nationale d’Electricité (SNE), M. Moussa Abakar rassure dans un entretien avec le journal La Voix, que la raffinerie de Djermaya, bientôt opérationnelle, résoudra la crise énergétique à N’Djamena. «Les huit unités de production sont déjà opérationnelles. La raffinerie de Djermaya fonctionne», titre le quotidien Le Progrès à sa Une du jeudi 23 juin 2011. Dans un reportage au sujet de la capacité de cette infrastructure l’on a apprend qu’«au total, nous avons 40 mégawatts produits par la centrale électrique. Les 20 mégawatts sont pour la consommation interne de la raffinerie et les 20 autres seront transférés à N’Djamena. La commercialisation des produits de la raffinerie de Djermaya est prévue pour le mois d’aout 2011. La raffinerie produira, à partir du brut des champs pétroliers de Rônier et de Koudalwa (région du Chari Baguirmi), de l’essence super, du pétrole lampant, du gasoil, du kérosène aviation, du gaz, etc. Sa capacité de production est 20 000 barils par jour. Mais, si la demande est forte, la production pourra aller jusqu'à 60 000 barils jour.
Les questions sécuritaires et diplomatiques entre le Tchad et la RCA
«Le président François Bozizé consulte Idriss Déby Itno», écrit un journal de la place qui rappelle que le président centrafricain est arrivé à N’Djamena, dans la mi-journée du samedi du 18 juin 2011, pour une visite de travail. Il est de retour de Bruxelles, ou il a participé à une réunion des bailleurs de fonds consacrée à son pays. Le Progrès fait savoir que cette rencontre en présence des ministres tchadiens des Affaires étrangères, de l’Administration du territoire, de la Défense nationale, du ministre SGG, était axée sur les questions de défense et de la sécurité entre les deux pays et la recherche de la paix dans la sous région Afrique Centrale. Sinon, poursuit le même journal, deux autres membres du gouvernement présents n’étaient pas conviés à la rencontre. Il précise que les deux chefs d’Etat, tchadien et centrafricain, ont tenu, avec leur homologue soudanais, Omar Hassan El-Béchir, le lundi 23 mai 2011, à Khartoum, une conférence sur la sécurité transfrontalière entre leurs trois pays, avec une convergence de vues sur le renforcement des échanges commerciaux et la cohabitation entre leurs populations. En effet, les trois pays ont crée, une commission tripartite de sécurité.
De la mafia municipale…
«Depuis son arrivée a la tête de la mairie de la capitale N’Djamena, Mme Mbailemdana s’est mue en véritable directrice artistique du pillage en règle qui est exécuté par le maitre d’orchestre, Tady Koumandigar. Un déficit de plus de trois milliards est actuellement injustifié», informe l’hebdomadaire [La Voix] dans sa livraison de la semaine. Il titre: «Silence, on pille à la mairie». Le journal rappelle qu’il est de notoriété publique, dénoncée d’ailleurs, par l’ancien secrétaire général de la mairie, devant la presse nationale, que Mme Mbailemdana Marie-Thérèse a installé une équipe pour «piller les biens des contribuables N’Djamenois». Un autre journal reprend qu’à la mairie de N’Djamena, les détournements de fonds, les fausses factures, le double paiement, sans oublier les surfacturations ont atteint leur summum. La voix dénonce que le plus grave dans les transactions vient du fait que la mairie attribue un contrat à une même personne qui pour les travaux d’aménagement des voiries urbaines, dans les 6ème, 7ème, 8ème et 10ème arrondissements de N’Djamena, était responsable de l’achat des Toyota, etc. Malheureusement, déplore le confrère, aucune activité n’est menée sur ces arrondissements pourtant très éprouvés par la saison des pluies. Par ailleurs, N’Djamena Bi-Hebdo salue l’arrivée de cette saison de pluie en titrant: «Bonjour l’inondation.» Il indique qu’avec les premières pluies qui s’abattent sur la capitale tchadienne, certains quartiers sont déjà sérieusement menacés et que le curage des caniveaux entamé tardivement par la mairie ne les concerne pas. Un hebdomadaire de la place rappelle que l’année dernière, un quartier dans le 9ème arrondissement a connu une sévère inondation dont les victimes se remettent difficilement.
Le recensement biométrique des agents de l’Etat
«Fonctionnaires, à vos dossiers», titre N’Djamena Bi-Hebdo faisant allusion au recensement biométrique de tous les agents de l’Etat. Selon le confrère, le ministre de la Fonction Publique vient de lancer un recensement biométrique destiné à maitriser les effectifs peu maîtrisables de ses agents civils et de la masse salariale. A N’Djamena, les concernés ont un mois pour se faire recenser. «Les premières opérations de recensement biométrique prévues pour le 13 juin 2011, à N’Djamena avant de s’étendre au Tchad profond, ont été officiellement lancées le 20 juin. Le ministre de la Fonction Publique him self, Abakar Abdoulaye, a donné l’exemple, en se faisant recenser, le 21 juin dans son ministère», informe N’Djamena Bi-Hebdo. Le quotidien pour sa part explique que selon le ministre de la Fonction Publique, la non-maîtrise des effectifs figure parmi les carences décriées dans le cadre de la reforme de la Fonction Publique. Le confrère affirme c’est ce qui a amené le gouvernement à adopter cette stratégie. Le ministre de la Fonction Publique d’ajouter que jusque-là, il y a des agents qui continuent à percevoir les salaires d’autres, décédés. Certains ont plusieurs salaires et ceux qui ont quitté la Fonction Publique pour des ONGs ou d’autres continuent de percevoir leur salaire. Après ce recensement, si l’agent ne se présente pas pendant une durée de trois mois pour son salaire, il sera radié de la Fonction Publique.

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