La politique africaine des Etats-Unis n’a pas été à la hauteur de la réputation de l’oncle Sam et des valeurs qu’elle prétend défendre ; l’Etat le plus puissant du monde ; la plus grande démocratie, œuvrait une diplomatie avec la moindre dimension morale.
En effet, la Maison blanche a depuis toujours mené une diplomatie égoïste et absolument inefficace dans le sens de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme. Les Etats-Unis prit dans une tournante sécuritaire ; secoué par la menace des crises financières, menacé sérieusement par les nouvelles puissances asiatiques, tenterait plutôt à entendre son influence.
Les mutations qui ébranlent aujourd’hui, les régimes autoritaires de l’Afrique et de l’Asie, depuis le soulèvement populaire du peuple tunisien ; est le fait de l’Histoire. Comme le dicton africain nous enseigne : toute chose à son temps. La chute du mur de Berlin, cet événement historique a donné lieu, des révolutions en Europe comme en Afrique. Et nous sommes entrés, depuis la révolution tunisienne, dans un nouveau cycle de changement. Alors, les puissances capitalistes essayent d’adapter leurs politiques étrangères dans le but de la défense des intérêts économiques et minières et de maintenir leurs degrés d’influence.
Compte tenu, de ce que nous vivons et avons vécu en Afrique, les discours émanant de la Maison blanche, de l’Elysée ou autres cases d’influence, ne rassurent pas. L’Afrique secoue ses chaines depuis 1960, pour sortir de cette situation d’infériorité et de misère infernale. Les relations internationales ont tendance à défendre à tout prix les intérêts économiques et s’accaparer des ressources minières absolument, nécessaire à la machine économique du monde capitaliste. Donc, cette révolution devrait non pas seulement modifié le visage politique de l’Afrique, mais aussi la configuration des Nations Unies, ONU. Les diplomaties ne défendent pas la démocratie et les droits de l’Homme. Ces valeurs doivent être défendues par une nouvelle Organisation des nations, une ONU réformée, et refondées sur des nouvelles bases adaptées à la réalité du monde. Une organisation forte à la défense de la démocratie et des droits de l’Homme. Certaines réalités économiques ou sécuritaires, empêcheraient les Etats à prendre des positions fermes en faveur de la démocratie et des droits de l’Homme.
L’invitation des quatre chefs d’Etat africain à la maison blanche ne changera pas les conditions inacceptables des africains réprimés, et qui vivent les atrocités et les injustices des tyrans au pouvoir à vie. Il y’ a urgence, s’il s’agit vraiment de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme. Les atrocités et les injustices qui sévissent dans les pays comme le Tchad, le Soudan, la Centrafrique, etc., sont plus violentes que celles de la tyrannie verte de la Lybie. Oncle Sam envoie son violent fils Rambo contre Kadhafi et ce au nom de la démocratie et des droits de l’Homme ?
Barack Obama mène une politique étrangère de l’Afrique évasive. La Maison blanche n’a jamais déclaré fermement sa position contre les dictatures africaines. Obama n’a pas les mains libres, il ne pourra pas prendre des mesures fermes contre les tyrans : Idriss Deby du Tchad ; Théodore Obeng Nguema de la Guinée équatoriale ; Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville ; Ali Bongo du Gabon ; etc. Puisque ceux là, détiennent une énorme réserve pétrolière et forment entre eux, une certaine entende, pour la défense de leurs trônes. Sans quoi, ces dictateurs méritent bien une pression ferme. Ils sont au pouvoir depuis des décennies, par la force et s’imposent par des élections truquées, tolérées par les chevaliers de la démocratie. Obama ne pourra pas échapper à la réalité, allé en guerre contre ces dictateurs, il ne pourra pas. La situation politique et économique très difficiles ne favorisera pas la prise des positions contre les régimes qui détiennent, les réserves; il sera donc, mis en priorité, le monopole minier que la défense de la démocratie.
Obama ne peut pas prendre des décisions fermes dans le sens de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme en Afrique. Tout autre manœuvre politico-diplomatique ne nous inspire pas confiance. Nous avons besoin des décisions fermes et rapides, sans influences, contre les dictatures que nous combattons.
Mahamat Hassane Boulmaye
Membre de l’opposition tchadienne en exil
En effet, la Maison blanche a depuis toujours mené une diplomatie égoïste et absolument inefficace dans le sens de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme. Les Etats-Unis prit dans une tournante sécuritaire ; secoué par la menace des crises financières, menacé sérieusement par les nouvelles puissances asiatiques, tenterait plutôt à entendre son influence.
Les mutations qui ébranlent aujourd’hui, les régimes autoritaires de l’Afrique et de l’Asie, depuis le soulèvement populaire du peuple tunisien ; est le fait de l’Histoire. Comme le dicton africain nous enseigne : toute chose à son temps. La chute du mur de Berlin, cet événement historique a donné lieu, des révolutions en Europe comme en Afrique. Et nous sommes entrés, depuis la révolution tunisienne, dans un nouveau cycle de changement. Alors, les puissances capitalistes essayent d’adapter leurs politiques étrangères dans le but de la défense des intérêts économiques et minières et de maintenir leurs degrés d’influence.
Compte tenu, de ce que nous vivons et avons vécu en Afrique, les discours émanant de la Maison blanche, de l’Elysée ou autres cases d’influence, ne rassurent pas. L’Afrique secoue ses chaines depuis 1960, pour sortir de cette situation d’infériorité et de misère infernale. Les relations internationales ont tendance à défendre à tout prix les intérêts économiques et s’accaparer des ressources minières absolument, nécessaire à la machine économique du monde capitaliste. Donc, cette révolution devrait non pas seulement modifié le visage politique de l’Afrique, mais aussi la configuration des Nations Unies, ONU. Les diplomaties ne défendent pas la démocratie et les droits de l’Homme. Ces valeurs doivent être défendues par une nouvelle Organisation des nations, une ONU réformée, et refondées sur des nouvelles bases adaptées à la réalité du monde. Une organisation forte à la défense de la démocratie et des droits de l’Homme. Certaines réalités économiques ou sécuritaires, empêcheraient les Etats à prendre des positions fermes en faveur de la démocratie et des droits de l’Homme.
L’invitation des quatre chefs d’Etat africain à la maison blanche ne changera pas les conditions inacceptables des africains réprimés, et qui vivent les atrocités et les injustices des tyrans au pouvoir à vie. Il y’ a urgence, s’il s’agit vraiment de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme. Les atrocités et les injustices qui sévissent dans les pays comme le Tchad, le Soudan, la Centrafrique, etc., sont plus violentes que celles de la tyrannie verte de la Lybie. Oncle Sam envoie son violent fils Rambo contre Kadhafi et ce au nom de la démocratie et des droits de l’Homme ?
Barack Obama mène une politique étrangère de l’Afrique évasive. La Maison blanche n’a jamais déclaré fermement sa position contre les dictatures africaines. Obama n’a pas les mains libres, il ne pourra pas prendre des mesures fermes contre les tyrans : Idriss Deby du Tchad ; Théodore Obeng Nguema de la Guinée équatoriale ; Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville ; Ali Bongo du Gabon ; etc. Puisque ceux là, détiennent une énorme réserve pétrolière et forment entre eux, une certaine entende, pour la défense de leurs trônes. Sans quoi, ces dictateurs méritent bien une pression ferme. Ils sont au pouvoir depuis des décennies, par la force et s’imposent par des élections truquées, tolérées par les chevaliers de la démocratie. Obama ne pourra pas échapper à la réalité, allé en guerre contre ces dictateurs, il ne pourra pas. La situation politique et économique très difficiles ne favorisera pas la prise des positions contre les régimes qui détiennent, les réserves; il sera donc, mis en priorité, le monopole minier que la défense de la démocratie.
Obama ne peut pas prendre des décisions fermes dans le sens de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme en Afrique. Tout autre manœuvre politico-diplomatique ne nous inspire pas confiance. Nous avons besoin des décisions fermes et rapides, sans influences, contre les dictatures que nous combattons.
Mahamat Hassane Boulmaye
Membre de l’opposition tchadienne en exil
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire