Afrique centrale - Tchad

Paris, France - Le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, a demandé vendredi à Paris la libération de l’opposant tchadien Abderahmane Koulamallah, estimant qu’elle contribuerait à apaiser les relations entre le président Déby et son opposition. M. Valero a estimé lors d'un point de presse que tous les moyens d’inciter les opposants tchadiens encore en exil à rentrer dans leur pays devaient être recherchés. 'Nous invitons les autorités tchadiennes à poursuivre le dialogue en vue d’une participation des anciens rebelles à la vie politique nationale, en application des accords du 13 août 2007. Ceux-ci visaient en effet au renforcement du processus démocratique au Tchad et appelaient l’opposition armée à rejoindre les négociations de paix déjà engagées', a ajouté le porte-parole du Quai d’Orsay.
Il a par ailleurs indiqué que la libération de M. Koulamallah devrait intervenir dans le respect des lois tchadiennes et qu’elle relèvait du seul ressort des autorités du pays.
Dans un communiqué publié à Paris, le Conseil national pour le changement et la démocratie (CNCD, regroupement de l’opposition) a fermement condamné l’arrestation de l’opposant tchadien et accusé le président Déby Itno de pratiquer 'la politique du piège tendu' à la place de 'la politique de main tendue'.
Ancien porte-parole de l’opposition tchadienne, M. Koulamallah, qui a vécu en exil au Soudan et au Gabon, a été arrêté après son retour au pays le 8 juin sous le prétexte d’une condamnation judiciaire pour sa participation à l’attaque armée de fin janvier 2008 contre N’Djamena, la capitale tchadienne.
Pana 19/06/2011
1 commentaire:
La réalité c'est qu'il est impossible de négocier avec Idriss Deby Itno et nombre de Tchadiens continuent à tomber dans ce piège sans fond depuis des dizaines d'années! Dommage !
Enregistrer un commentaire