Le Tchadanthropus Tribune

lundi 20 juin 2011

Tchad: A quand la fin l’insécurité à N’Djaména ?

Il ne se passe pas une seule journée sans que les N’Djaménois font l’objet de braquage.

«Je revenais du travail et deux hommes en moto me poursuivaient. Pour moi, ce sont des gens qui partaient chez eux, or ceux-là cherchaient à me faire du mal. A moins de 500 mètres de ma maison, ils roulent en toute vitesse et s’arrêtent devant moi. L’un des deux me demande de leur remettre ma moto. Le temps de m’exprimer, le second sort son arme et ayant peur, j’étais obligé de remettre ma moto», confie Clément, il y a quelques jours au quartier Ambata. Il n’est pas le seul à vivre ce calvaire. Les N’Djaménois se plaignent au quotidien d’être braqués dans tel où tel quartier de la ville. Cette situation qui perdure sans une solution risque de s’aggraver avec la saison des pluies qui s’installe. Ces malfrats opèrent jour et nuit comme ils veulent et quand ils veulent. Les victimes ont généralement des motocyclistes et parfois des piétons qui sont dépossédés de leurs biens. Parfois lorsque la personne tente de résister, ils t’ôtent la vie et disparaissent sans être inquiétés.

La police peine difficilement à les arrêter. «Lorsqu’on les arrête, ils sont relâchés quelques jours après. La police fait son travail en arrêtant ces bandits et les mettent à la disposition de la justice. Le reste ce n’est plus nous», a déclaré un policier qui préfère rester dans l’anonymat. Dans un communiqué de presse, l’Association Sociale des Jeunes pour la Défense des Droits Humains (ASJDH) informe que dans la nuit du 5 juin aux environs de 20h, dans la forêt située sur la route de Walia Toukra, le commissaire aux comptes de son association, M. Acyl Fassou Toukna et son cousin ont échappé à un braquage organisé par un groupe de malfrats bien armé qui opère et fait des victimes sans cesse. L’Association Sociale des Jeunes pour la Défense des Droits Humains (ASJDH) rappelle aux autorités compétentes des veiller à la sécurité des paisibles citoyens, car dans la plupart des cas, ces bandits de grand chemin s’évaporent dans la nature après leur forfait.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

SI CELA S'AVERE VRAI ET QUE CES BANDITS ARRETES PUIS RELACHES AUSSITOT PAR LA POLICE, LA SOLUTION LA MIEUX INDIQUEE EST LA VINDICTE POPULAIRE. COMME CA ON PEUT EVITER L'INSECURITE. CELA SE PASSE PARTOUT POURQUOI PAS AU TCHAD??