Le Tchadanthropus Tribune

mercredi 31 août 2011

Flash Info : La débyfolie (Idriss Déby Itno Kamiss) dans ses travers. Pourquoi est-il en France ?

La raison est simple pour ceux qui connaissent les travers et les méthodes du dictateur tchadien. Même si la conférence organisée par la France sur la Libye reste ouverte, Idriss Déby Itno Kamiss n’est pas le bienvenu pour la simple raison qu'il n'est pas officiellement invité, et surtout que tout le monde connait son implication auprès de l’autre dictateur Kadhafi.

Sa reconnaissance récente de l’organe CNT s’est faite par défaut et à un niveau de simple fonctionnaire des affaires étrangères, en dit long sur sa position principale.

Son déplacement tous azimuts, et à course marathon depuis sa bourgade d’Amdjaress à Paris via n’djamèna furtivement s’explique par les conseils du président sénégalais Abdoulaye Wade, qui aurait intercédé en faveur de ce dernier auprès des Français et le CNT pour que celui-ci viennent assister à cette réunion. Puis, ainsi faire oublier ses méfaits en Libye. Qu’il daigne se comporter comme il le fait sans honte, ni mise n’étonne personne. Il a bel et bien participé à diverse échelle dans le conflit libyen en faveur de Kadhafi.

Avant son départ, les autorités françaises voulaient complètement bloquer cette arrivée, mais la machine à influence et celle des réseaux s’est mise en marche. Abdoulaye Wade, Balkany entre autres ont insisté pour qu’il vienne, maintenant il est là, ayant fait pieds et mains pour s’inviter sans qu’on lui accorde une quelconque importance. Il est venu comme un têtard cherchant sa voie, croyant gommer de nos mémoires ses irresponsabilités à vouloir mettre la vie des Tchadiens en danger.

Quoi qu’il puisse dire ou faire, si des Tchadiens sont massacrés en masse en Libye, c’est bien lui le 1er responsable. Si des Africains subsahariens sont assassinés, c’est encore lui le responsable, car il n’aurait pas fallu envoyer des mercenaires (passeports et carte du MPS en témoignent) auprès de Kadhafi. Quelqu’un parmi nos confrères disait « Idriss Déby est né avant la honte ». Alors il ne faudrait pas s’étonner de ses déclarations s’il arrivait à s’exprimer, il nierait en bloc dans des "En fait disons" ce que le monde entier connait et établit par des preuves. Que les Tchadiens s’attendent à voir leur exécutif faire la danse du ventre pour séduire et plaire, mais personne n’est dupe.


Outre faits, l’actualité en Libye sensibilise plusieurs acteurs de l’opposition tchadienne à l’extérieur et à l’intérieur du Tchad. Dans la nuit du samedi 27 août 2011, plusieurs hommes en armes ayant évacué la Libye sont entrés au Tchad par le nord. 3 colonnes ont fait mouvement chacune de son côté. La 1ére est celle du MJE composé de 134 véhicules, qui a continué pour faire son entrée au Soudan par le Kordofan-Nord. La 2e colonne faite de 42 véhicules a investie les montagnes du Tibesti et aucune nouvelle n’en ressort jusqu’au moment où nous mettons en ligne cette information. La 3e colonne composée de 37 véhicules a pris contact avec les autorités du despote Déby Itno Kamiss afin de rentrer au bercail disent-ils. Si Idriss Déby monte en 1ere ligne sans coup férir, ce qu’il n’est pas insensible à tout cela et d’ailleurs, c’est ce qui avait engendré les diverses réunions à N’djamèna autour du clan, puis Amdjaress (la bourgade des 3 ânes).

À Amdjaress, la réunion qui devrait sceller l’union sacrée entre Idriss Déby Itno Kamiss et son frère Timane Déby Itno Kamiss puis le clan autour d’eux fut un véritable fiasco. Timane aurait refusé de se rendre à Amdjaress par défi d’autorité de reconnaitre l’usurpation du sultanat (base de leur différend). Il aurait dit que le sultan c’est lui et qu’il n’avait pas à se déplacer. Tout porte à croire que le fossé se creuse entre ces deux lascars, mais loin de l’intérêt suprême des Tchadiens. Car quand le clan sentira que ses intérêts sont menacés, ils finiront par être solidaire les uns aux autres.

Le printemps arabe doit inspirer les Tchadiens pour casser les chaines de la dictature. Rien ne peut s’obtenir sans sacrifice. La solution radicale viendra des Tchadiens, du peuple qui est volé, spolié et saigné jusqu’à la lie.


ASSILECK HALATA Mahamat

dimanche 21 août 2011

Couacs diplomatiques et gouvernement sans envergure.


Nous l’avons à mainte reprise répétée. Les carences du président du Tchad sont criantes. Il eut eu plusieurs occasions de voir les failles de l’homme dans la locution, la prestance et l'équivoque quant à porter un message. La catastrophe est au summum.

Il y’a de cela bientôt 2 ans, nous avions décelé sur tchadanthropus-tribune, le caractère passable d’Idriss Déby Itno Kamiss face à la presse dans les locaux de sa 2e chaine de télévision Africa 24. C’était à cet endroit précis qu’était né et revéler au tchadiens le syndrome « d’en fait disons ». Depuis  cet instant, nous n’avons jamais cessé de faire la lumière sur les errances semi-lettrées d’un homme sans vision, sans methodes et qui ne vit que des circonstances.

Pendant l’investiture, tous les Tchadiens ont découvert l’évidence d’un système d’organisation inexistant. Passons sur les carences dues aux aspects techniques et voyons ensemble l'aspect diplomatique. Nous analysons 3 erreurs capitales, notamment l’oubli fatal du nom d’un chef d’État étranger, Good Luck Jonathan du Nigéria et la boutade presque insolente du « ça arrive avec l’âge » porté comme une estocade envers le président du Sénégal Abdoulaye Wade qui lui est jugé par beaucoup trop âgé et sénile. Puis le fait de faire passer les consignes à faire applaudir par les militants du MPS, le représentant de Kadhafi et l'ex gouverneur du Bornou mieux que le président du Nigéria lui-même. (Gageons comprendre que cet ex-gouverneur est au coeur de toutes les dépravations de moeurs à N'djamèna par entremise d'une certaine gente). Si les erreurs envers la délégation nigériane dénotent du fait d’un manque de sérieux, l’applaudimètre décrété envers le représentant de Kadhafi est volontaire et même provocateur envers certaines chancelleries (les ambassadeurs de France, Union europèenne, et des États-Unis d’Amérique). Depuis lors, celui de France a été rappelé en consultation avant de repartir à N’djamèna, tandis que celui des États-Unis a eu à exprimer sa désapprobation sur place.

Quoi qu’il en soit, le régime Kadhafi vient de s’éteindre, et il payera cash ses outrances.

Le gouvernement Nadingar II formé dernièrement est un éléphant au pied d’argile. Beaucoup de confrères gérants des sites ont fait des analyses assez consistantes et poignantes sur la nature légère de sa composition.
D’abord, voyons la forme. La formation d’une équipe de 40 membres est pléthorique et faite pour la complaisance. Il s’agit là de remercier autant de monde et de contenter une bonne frange des courtisans. Les partis politiques alliés, les griots de la dernière heure sont bien servis. Ni les compétences ne sont de mise, moins encore la vertu des résultats recherchés.
Si la moyenne d’âge et celle de la jeunesse sont bien au cœur de ce gouvernement, il reflète une équipe à diverses échelles médiocre et novice. Les caciques du MPS d’obédience Zakhawa se taille la part du lion (Affaires étrangères, Justice, Infrastructures, Aviation et transport, Hydrauliques, et administration territoriale). Les autres vont végétés le temps d’une humeur puis ils iront au garage de l’Itnofolie.

Revenons sur le caractère méthodique de l’organigramme. Ce gouvernement est décapité en plusieurs postes à l’échelle de la désorganisation des régions du Tchad. Plusieurs ministères sont cassés en 2 voire 3 ou 4 entités… (Ministre de l'Enseignement supérieur : Dr AHMET DJIDDA MAHAMAT, ministre de l'Enseignement secondaire : OUMAR BEN MOUSSA, ministre de l'Enseignement primaire et de l'Éducation civique : FAÏTCHOU ETIENNE, ministre de la Formation professionnelle des Arts et Métiers : DAYANG MENWA ENOCH) alors que tout cela devrait être un seul ministère avec plusieurs départements. Ensuite le ministère de la Culture, jeunesse et sport qui est divisé en 2 (ministre de la Jeunesse et des Sports : MBAÏDOUM SIMEON, Ministre de la Culture : KHAYAR OUMAR DEFALLAH) puis on retrouve encore la jeunesse dans un autre département : ministre chargé des Microcrédits en faveur de la Promotion de la Femme et de la Jeunesse : Mme YAKOURA MALLOUM…

Allez comprendre... Et pourtant dit-on que le Tchad manque de moyens financiers avec les facteurs d’assistance face à la misère au Kanem et ailleurs. Les aides des ONG sont là comme indicateurs. Toutes ces inexactitudes mettent en lumière le caractère léger et « en fait disons » éphémère de cette entité hétéroclite.

Plus loin, notre remarque se porte sur les Zakhawa choisis pour occuper les ministères indiqués. Ceci est fait pour couper l’herbe au frère du despote Timane Déby Itno Kamiss, proche par la maternelle des zakhawa Kobe, et qui mène une hostilité presque hypocrite à son frère. Ces nominations ne sont faites que pour entretenir la gabegie et le sursis. Le rattachement du ministère de la Défense à la présidence des Itno s’explique aussi dans cette voie. On constate juste que nous sommes là pour voir qu’il faut servir des hommes au lieu de servir le Tchad.

En conclusion, si la jeunesse est citée ici c’est juste de la poudre aux yeux. L’essentiel se passe ailleurs loin des réalités pratiques qui lui reviennent. Tant que ce régime existera, le Tchad restera à l’image de cet homme, Idriss Déby Itno Kamiss, qui après 21 ans de règne sans partage, n’a jamais su redorer son blason, ni intellectuellement moins encore à l’échelle d’une icône nationale.

ASSILECK HALATA Mahamat

dimanche 7 août 2011

Planification de la répression au TCHAD le 08 aout 2011.

Un vaste plan de répression de la population à été mis en place par l’ANS, la police, la gendarmerie et la DGSSIE pour réprimer les populations qui oseraient manifester contre le régime le lundi 08 aout 2011. Depuis le vendredi soir, la nouvelle se transmet de bouche à oreille si bien qu’à N’djamena et dans les grandes villes comme Abéché, Moundou, Sarh, Bongor, Doba et Bébédja la présence des forces du désordre du Sultan Deby Itno à été renforcé. Un plan Diabolique d’élimination de plusieurs hommes politiques de l’opposition et même du MPS que le clan Itno considère pas fidèle et capable de changer  de camps à la moindre  manifestation a été mis en place. Certains officiers des services de sécurités conseillent formellement à leurs parents de sortir des grandes villes avant le lundi ou de rester à la maison le lundi 8 aout 2011.

Deby n’est pas enthousiaste pour organiser son investiture. Les Itnos et leurs Doungourous ont peur et voient partout le feu. Le jugement des caciques du régime Ben Ali et la parution de Moubarak et ses fils dans la grille des accusés fait trembler le régime et ses affiliés. Younousmi, Bachir, Nagoum, Kabadi et les Kassirés réfléchissent en ce moment à leurs responsabilités et leurs complicités dans les crimes de tout genre qu’a commis le régime en 20 ans de dictatures. Quand je regarde l’agitation des petits agents comme Mahadjir Fils recrutés par ces derniers pour polir leurs images, on espère qu’ils seront un jour prêt à se présenter à la barre pour les défendre comme des bons avocats.

A entendre les défenseurs des droits de l’homme et les spécialistes des questions Tchadiennes, Deby et ses proches sont indéfendables à cause de l’enchevêtrement des problèmes : assassinats et disparitions des opposants, détournements des fonds et spoliations des biens de l’Etat, terrorisme et rébellion contre la communauté internationale, génocide et viole dans les logones, Guerra, Dar Tama, truquages des élections etc… Deby, Younousmi, Chaibo, Kabadi, Hinda ainsi que leur complice, et leurs griots qui fournissent indiscutablement des preuves de leurs affiliations sur le net répondront. La traque des éléments pour les juger s’accumulent.

Les Tchadiens des toutes les ethnies (Zaghawas, Ngambaye, Arabe, Sara, Gorane, Massa, Ouaddais etc..) qui n’ont rien à se reprocher doivent continuer à dénoncer ses voleurs et ses criminelles quelques soient leurs ethnies. Libre court à leur courtisans comme Mahadjir fils de fanfaronner et prendre leurs défenses aujourd’hui et demain devant les tribunaux. Lorsque que vous prenez acte et fait pour un voleur, vous êtes vous-même un voleur. Mais lorsque vous êtes intègres, vous les dénoncerez même s’ils sont vos parents ou vos amis.

Tahir Bechibo.

Communiqué N° 5/C- CNCD/08/2011

 Festivités de l’investiture du général Idriss Déby Itno : Pour les déportés politiques et les travailleurs tchadiens, c’est loin d’être la fête !
 
Après les élections les plus calamiteuses de puis l’instauration de la fausse ouverture démocratique, le régime militaro-clanique du général Idriss Déby Itno s’apprête à célébrer l’investiture de ce dernier, lundi 08 août 2011.
 
Si pour les tenants du parti au pouvoir (MPS), c’est une nouvelle occasion pour s’entredéchirer sur les fonds publics « généreusement distribués par le couple présidentiel », pour la masse des Tchadiens, c’est loin d’être la fête.
 
En particulier, les familles des militants de l’opposition illégalement extradés depuis le Soudan (mai et juillet) ne disposent toujours d’aucune information ni possibilité de contact. Rappelons que depuis que l’opposition politico-militaire basée à l’Est, tous courants confondus, avait accepté de déposer les armes, en juillet 2010, et proclamé sa disponibilité pour un dialogue national global, les militants et cadres qui avaient eu la promesse de bénéficier du statut de réfugiés au Soudan, sont victimes d’une véritable chasse à l’homme. Ils sont empêchés manu militari de s’enregistrer auprès du HCR et des autres organismes humanitaires, et privés de toute assistance sociale. Des dizaines croupissent dans les prisons soudanaises et font l’objet d’extraditions périodiques au Tchad.
Nos appels en direction du HCR, de la Croix Rouge, de la Commission des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, et de la Communauté internationale en général, n’ont jusque là eu aucun effet.
 
Plus généralement, la masse des travailleurs des villes et des campagnes voient leurs conditions de vie et de travail se dégrader de jour en jour, malgré les annonces démagogiques du pouvoir.
 
La manne pétrolière de ces dernières années est un prétexte pour des détournements et des gaspillages sans précédents, à travers une frénésie de pseudo investissements, mal conçus et mal réalisés, dans le viol permanent des règles financières et techniques, et qui n’ont aucune retombée positive sur le niveau de vie des citoyens, ni sur le chômage massif qui frappent les jeunes.
 
Nous appelons nos concitoyens, à faire de cette journée de forfaiture électorale, ainsi que celle de l’anniversaire de l’indépendance, le 11août, des journées de recueillement à la mémoire des victimes du régime, de mobilisation et de solidarité nationale avec les forces démocratiques.
 
Enfin nous saluons le courage des jeunes activistes de N’Djamena et autres villes qui sont en train de renouveler l’esprit de résistance légendaire des Tchadiens, en redoublant d’audace et d’imagination, et qui multiplient les actions de protestation comme les tracts, les « tags » et la diffusion de mots d’ordre mobilisateurs
 
Paris le 7 août 2011
Annette Yoram Laokolé

Le P.A.R accuse Idriss Deby de non-sérieux et promesses non tenues.

République du Tchad. Unité-Souveraineté-Progrès. Parti D’Action républicaine au Tchad
Vaincre ou mourir le Tchad Vaincra


Q : M. le PR. Le Tchad vient d’organiser deux événements importants dans la vie politique, notamment les élections législatives et l’élection présidentielle. Quelle appréciation faites-vous par rapports à l’ancrage de la démocratie ?

D'abord, permettez-moi de remercier le journal la voix. Je veux dire qu’a voix de sans voix ou la voix du peuple tchadien. Pour répondre a votre, en ma qualité de président du parti d’action républicaine au Tchad, un parti allié au MPS. Nous voudrions dire au président du MPS que le peuple ne veut pas de lui ni aux législatives moins encore présidentielle ; la première les cases sont bourrées des bulletins de l’MPS ou truqués et les seconds, le taux participation est égale au moins de chiffrage qu’on attribue au dernier candidat malheureux maitre N’Djim. Nous au nouveau du PAR voudrons attirerons l’attention du PR qu’en démocratie on accepte avant de rendre des comptes, prendre des responsabilités et accepte le choix du peuple, sans plus tardée nous voudrons dire autoproclame général, Sultan et président le peuple ne veut pas de vous, le taux de participation est une indication claire que vous savez très bien ! On pose de question de savoir qu’est ce que vous avez fait pendant 20 ans ? Si le peuple tchadien doit attendre 20ans chaque fois et recommence à zéro ou « renaissance », il aura combien de renaissances !

Q : Vous étiez a l’opposition et aujourd’hui vous appartenez a la mouvance présidentielle est que toutes revendications sont prises en compte ?

Non et non, aucune de nos revendications n’est prise en compte. On nous a trompés, même simple rencontre avec le chef de l’État que le chef gouvernement (les autres autorités de l’État) sont engagés depuis 7 mois, n’ont pas y lieu. Surement, nous avons accepté la réconciliation par ce que nous avions cru a la récitation prône par le régime et vendue par la médiateur et aussi nous partageons l’expression qui dit « nous sommes venus au monde pour se connaitre, la vie est nous donnée pour quelque temps, vivons alors dans la paix et vivons ensemble ». De plus notre pays le Tchad a beaucoup souffert des guerres fratricides, dont personne ne trouve son compte, c’est pour quoi nous sommes favorables à la paix et réconciliation et aussi nous devrons faire la concession pour que notre guerre ne devienne pas une guerre régionale. Mais le régime n’a pas tenu compte de notre bonne attention, mais l’histoire nous dira dans un bref délai. Voilà aujourd’hui la plupart des oppositions qui ont cru à la politique de main tendue du chef de l’État se promènent sans voitures et ils vivent sans maisons ni nourritures pendant des mois le P.A.R y compris…ou est la volonté politique !!!

Q : Pendant son quinquennat social, le président Idriss Deby Itno a réalisé beaucoup des projets, notamment la construction des écoles, des centres santé, mais que vous inspire la situation des fonctionnaires par rapport à la vie chère ?

Merci, c’est une question pertinente, nous voudrons commencer par le premier volet votre question, celle de réalisation comme suit :
- Deby a construit des hôpitaux sans médecins ni médicaments, des écoles sans maitres, vous avez créé la médiatrice sans réconciliation réelle.
- Il a fait de la télévision du Tchad, une propriété privée de la famille présidentielle
- Il a semé la division ethnique, tribale, et régionale.
- Au début, nous pensons que certains de membres gouvernement de Deby sont irresponsable, mais nous avons réalisé que tout gouvernement est irresponsable, permettez-moi de prendre deux exemples pour illustre c’est que nous vous voudrons vous dire : au troisième jour de cinquantenaire vers 23 h00 le Pr Deby a recommande trois gros camions pleins alcool et distribuer a des mineurs et ses ministres alcooliques (diplômés d’outres mers) dansent toutes la soirée, en distribuant des l’argent aux chanteurs étrangers, sans se soucier des enfants tchadiens meurs chaque minute faute de malnutritions et médicaments (leurs mères, vieillards), aussi jeunes diplômés chômeurs et des ignares proches des présidents occupes des postes jutés ou DAF de finances---comment explique ça si nous sommes suppose se trouves dans un pays démocratique. De plus, avec des ministres, dont les comportements pareils, comment nous allons conseiller nos enfants à suivre leurs exemples ?
- C’est vrai les Tchadiens ont manqué plusieurs occasions historiques pour vous faire partir lors vous avez tiré sur la communauté Hadjaraïs, communauté Zakhawa, communauté sans arme Ouaddaï…
Nous croyons que les Tchadiens d’aujourd’hui savent dépasser les clivages ethniques, confessionnels, régionalistes et s’unir au nom de leur mère le Tchad, ils savent leur lien sanguin.
Monsieur Pr 20 ans de dictature ça suffit, arrêter vos cinémas électoraux et donner aux Tchadiens une alternasse et retourner le pouvoir aux ceux qui ayant droit autrement il faut démissionner ; la non-participation de la masse vous montre les Tchadiens ne veulent pas de vous. Monsieur le PR. Si vous n’avez pas pu instaurer la démocratie pendant 20 ans, un autre mandat truquer ne y rien. Bref vous avez échoué d’instaurer la liberté, la liberté d’expression et la liberté de la presse.

Nous voudrons vous suggérer la citation J.J. Rousseau qui dit « Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre, s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir. ». De plus, il y a un lieu se demande de quoi diffère votre réélection de l’élection de Hussein Habré de décembre 1990- avec taux de participation de plus 90%(90% Ministre Keddelle Younouss -Ca fait « rigole » comme dit président Saleh Kebzabo. Nous vous demandons aussi de se réfère de la citation du défunt premier ministre Winston Churchill, comme dit, « un pays gérer par un seul homme n’est pas un pays c’est l’esclavage intellectuel et l’âme ».Ce serait commettre un crime contre l’humanité et contre la liberté ou la démocratie que de ne pas accepter la démocratie, comme dit Winston Churchill [(un pays gérer par un seul homme n’est pas un pays c’est l’esclavage intellectuel et l’âme)).
Nous voudrions conclure et donne notre appréciation

Q : Comment peut-il comprendre 20 ans au pouvoir sans pouvoir de développer le pays et impose s’accroche au pouvoir et organise des élections truquées ?

La mode principale de la dictature de M. Deby, qui en plus de 20 ans de pouvoir personnel n’apporte au Tchad que le deuil, la pauvreté, la corruption, le vol, viol, misère, abus de confiance et la tyrannie, est de vouloir faire porter par les autres, la responsabilité de ses échecs et de son incompétence avérée. Les vols, viols, violences contre l’opposant, la presse libre et les droits de l’Homme.

L’élection dite démocratique est une comédie ou moyen le plus efficace pour détourner l’attention des populations des dérives du régime. Nous ne sommes pas dupes !

Le manque de participation de la population à l’élection montre que les citoyens tchadiens ne veulent plus répondre à la manœuvre du régime du Deby et elles ne veulent pas lui accorder une certaine crédibilité.

Mais que peut –on faire contre la volonté populaire ? Et puis le scénario dresser une tribu contre une autre (clivage régional, confessionnel, ethnique…) que l’on veut agiter à tout va, c’est contre la nature qui en particulier puisque le pays est un ! Il ne peut réussir à sortir de la crise et s’assumer que dans la cohésion. Et personne ne peut prétendre effacer de la mémoire collective l’héritage tchadien, le même pour tous ainsi que le désir réel des Tchadiens de vivre ensemble de façon paisible et solidaire.
 
Le régime du Deby ne respecte pas ses engagements avec le PAR, le principe d’une négociation de réconciliation nationale sans exclusive ne peut ne pas plaire a M. Deby qui fondée toute sa force politique sur la force, l’exclusion et l’élection truquées.
Aller à l’élection démocratique c’est apprendre à respecter les règles, respecter les citoyens et apprendre à rendre compte. Cela, M. Deby ne peut ni le faire ni même simplement l’accepter. Parce que pour lui, le Tchad est sa propriété ou la nation est son excave et sa logique il n’a pas d’autres alternatives que la fuite en avant totalement déraisonnable. Il lui fallait créer un une comédie électorale pour gagner le pouvoir, cette élection est un exemple palpable pour justifier la dérive dictatoriale. Mais pour quoi le faire puisque de toute façon la nécessaire liberté ou démocratique des Tchadiens s’imposera a lui ! Qui dans ce bas monde a déjà réussi à arrêter le progrès ?


Nous pensons aujourd’hui que ce qui devrait préoccuper les politiques, les intellectuelles et les populations de notre pays c’est absolument se donner les moyens d’arrêter la dérive dictatoriale, construire un nouvel espoir pour les jeunes générations et donner une perspective au pays ; les états d’âme n’ont pas de place dans la quête de la nécessite de recouvrer la dignité et les libertés essentielles exigences urgentes pour nous tous.

Toutefois, l’alternance au Tchad n’est pas seulement possible, elle est nécessaire comme exigence première pour redonner vie a la patrie. Le changement est inscrit dans la continuité de l’histoire de toute société humaine ; les flottements de circonstances sont un simple mouvement de reflux. Si les hommes politiques d’aujourd’hui ne reconstruisent pas les ressorts nécessaires au sursaut patriotique, il va se construire de nouvelles forces politiques qui vont forcément prendre les dessus et ramener le pays à liberté. Nous devrons savoir que la patrie est éternelle et les générations se succèdent avec chacune son génie et ses ambitions.

Nous savons que les Tchadiens ou les oppositions dans son ensemble ayant connu trop longtemps le fonctionnement des régimes dictatoriaux successifs ne prennent pas bet conscience du contexte d’aujourd’hui pour assumer leur rôle et redonner chance a la démocratie, a liberté et un état des droits comme préconisé la France, Grande-Bretagne et les états unis, comme ils sont les modèles du monde libre.

En effet, pour le Tchad avance de façon certaine il faut que les Tchadiens sortent du piège abominable de l’hypocrisie, du tribalisme primaire ; que les citoyens ne soumettent ou regardent plus les leaders politiques en fonction de leur appartenance, mais en fonction du contenu de leur projet pour le pays et de leur capacité à le traduire dans la pratique pour le bien de tous.

Si nous voulons, nous voudrons bien répéter, retrouver la paix réelle et durable, réconcilier nécessairement le Tchad et les Tchadiens de manière profonde et sincère, recouvrer la dignité et les libertés perdues ainsi que la démocratie pour tous, nous n’avons aucune autre alternative que le départ du régime de N'Djamena « Deby », le seul obstacle au retour de la confiance dans le pays. Le peuple tchadien, qui a toujours su surprendre, doit retrouver ses élans et se doter des techniques modernes et se développer sur plan économique, social, politique et rentrer dans l’histoire comme un peuple qui serve de modèle pour l’humanité. Bref, 20 ans, ça suffit, le peuple tchadien veut la vraie liberté, démocratie et vrai changement : le changement est inhérente dans la vie humaine comme Moto Obamisme indique, « les vents du changement vont souffler sur l’ensemble du monde musulman ».

Fait, à N’Djamena le 15 juin 2011
partchad@yahoo.com
Le Président du PAR
Gourbal Djiddi Nokour

mercredi 3 août 2011

Libye Zliten: Les rebelles ont fait plusieurs prisonniers mercenaires tchadiens.

De violents combats étaient en cours mardi entre rebelles et forces pro-Kadhafi pour le contrôle de la localité stratégique de Zliten, à l’est de Tripoli, a affirmé à l’AFP un porte-parole militaire de la rébellion.
“Les rebelles ont avancé jusque dans le centre de Zliten pour en prendre le contrôle. De violents combats s’y déroulent actuellement contre les forces de Kadhafi”, a déclaré à l’AFP le colonel Ahmad Omar Bani, un porte-parole militaire du Conseil national de transition (CNT).
 
“Les affrontements ont débuté à l’aube”, a simplement précisé le colonel Bani, interrogé à Benghazi, “capitale” des rebelles dans l’est du pays.
Selon le “comité des médias” dans la ville rebelle de Misrata (située à 70 km à l’est de Zliten), huit rebelles ont été tués dans ces combats qui se poursuivaient dans l’après-midi.
 
“Nous avons perdu huit martyrs et comptabilisé plus de trente blessés”, a indiqué un membre de ce comité.
“Nous avons tué et capturé de nombreux mercenaires tchadiens”, porteurs de papiers d’identité de ce pays, a-t-il ajouté.
 
Ces informations n’ont pas été confirmées de source indépendante.
Située sur la route côtière longeant la Méditerranée, la ville de Zliten se trouve à environ 150 km à l’est de Tripoli. Elle est la position la plus avancée des rebelles du CNT à l’est de la capitale.
 
Beaucoup plus à l’est, des combats se déroulaient également sur la ligne de front de Brega (220 km au sud-ouest de Benghazi), où une quarantaine de rebelles ont pu pénétrer dans la zone résidentielle de ce site pétrolier, selon le colonel Bani.
 
“Les forces pro-Kadhafi ont dû se retirer” de cette zone, a-t-il dit.
 
Selon une autre source militaire, qui a requis l’anonymat, les combats à l’arme lourde se déroulaient le long de la route principale menant à Brega, mais également 4 km plus à l’ouest, où des éléments rebelles ont pu s’infiltrer depuis la mer pour prendre à revers les forces pro-régime.
 
Les insurgés affirment depuis deux semaines resserrer leur étau sur Brega, site pétrolier niché à la pointe sud-est du golfe de Syrte.
 
Il ne resterait plus sur place que quelques combattants des forces pro-Kadhafi bloqués dans les installations pétrochimiques, toujours selon les rebelles, dont la progression avait été bloquée par des centaines de mines antipersonnel disséminées autour du site et par des tranchées emplies de liquides inflammables.
A Misrata, le “comité des médias” a par ailleurs fait état de tirs de roquettes dans la nuit de dimanche à lundi sur cette ville portuaire, longtemps assiégée par les forces pro-Kadhafi.
 
Ces bombardements se sont étalés sur une heure, faisant trois tués, toujours selon cette source, estimant que l’origine des tirs était située à une vingtaine de kilomètres au sud de Misrata.
AFP

Tchad: le bureau de l'Assemblée nationale revu à 17 membres

N'DJAMENA (Xinhua) - La nouvelle Assemblée nationale du Tchad, largement dominée par l'alliance formée autour du président Idriss Déby Itno, a revu mercredi matin à la hausse son bureau et mis sur pied ses commissions spécialisées.
Selon le règlement intérieur modifié en début de semaine, la troisième législature dispose désormais d'un bureau de 17 membres, dont cinq issus de l'opposition. Elle a également dix commissions spécialisées.
 
La nouvelle Assemblée nationale composée de 188 membres, est issue des élections législatives des 13 février et 6 mai dernier. "Le Mouvement Patriotique du Salut (MPS, au pouvoir depuis 1990, compte actuellement plus de 130 députés NDLR) et ses alliés ont préconisé la formation d'un bureau de l'Assemblée nationale d'ouverture, afin que toutes les sensibilités politiques soient mises à contribution dans le cadre du renforcement de la démocratie dans notre pays", a déclaré le président de l'Assemblée, Haroun Kabadi. L'ancien chef du gouvernement est, par ailleurs, secrétaire général du MPS.
 
Si le président de l'Assemblée nationale est élu pour toute la durée de la législature (quatre ans), les autres membres du bureau le sont pour une année renouvelable.

mardi 2 août 2011

Le mois de Ramadan. Une grande richesse spirituelle et sociale à exploiter !

Par Talha Mahamat Allim Genève, Suisse
 
En ce mois béni de Ramadan, nous souhaiterions revenir sur son sens plein d’enseignements sur le corps et l’esprit. Allah nous commande de le suivre et nous indique que nous avons en nos prophètes (Que la paix soit sur eux) de beaux exemples d’humanité et de droiture. Qu’Allah le Miséricordieux nous aide à s’élever spirituellement et nous guide sur sa droiture. Historiquement, le mois de Ramadan est un moment important dans l’avènement de l’Islam ; c’est durant ce mois que le Coran fût descendu comme l'indique la Sourate 2, Verset 185-1.
 
"Le mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens, et preuves claires de la bonne direction et du discernement."
 
Le jeûne du mois de Ramadan constitue le quatrième des cinq principaux devoirs de l’Islam. Il a été prescrit pour les musulmans dans la seconde année de l'Hégire, par la révélation de ce verset du Coran: «Ô les croyants! On vous a prescrit as-Siyam [le jeûne] comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété» (Sourate 2, verset 183).
 
Le jeûne est obligatoire pour le croyant quelle que soit sa catégorie sociale, son pouvoir, sa richesse, son intelligence…C’est un devoir pour chaque musulman pubère, sain d’esprit et capable de jeûner. Durant ce mois sacré, les musulmans doivent s’abstenir de boire, de manger et de toute relation sexuelle de l’aube jusqu’au coucher du soleil. C’est donc un mois de rupture par rapport aux habitudes quotidiennes. Il exige le réveil de la spiritualité et la conscience de la présence de Dieu. Sachant que l’objectif de tout musulman est la quête de l’agrément de Dieu pour gagner le Paradis.
 
Il faut noter aussi qu’autant le jeûne de Ramadan est obligatoire, autant on trouve des dispenses, allègements ou aménagements pour les femmes indisposées ou enceintes, pour les personnes âgées, les malades ou celles et ceux qui sont en voyage. Dans ces différents cas, soit on se rattrape ultérieurement, soit on nourrit un pauvre par jour de jeûne non effectué. Le jeûne permet de progresser en endurance, en force de volonté, en autodiscipline, en introspection, qui sont des qualités indispensables pour se soumettre à Dieu. Par cette même occasion, il exerce son âme à craindre Dieu et à grandir en piété, critère de supériorité d’un individu sur un autre.
 
Il convient de rappeler que la piété est une dévotion, un attachement respectueux et fervent à Dieu et à la religion, dans le cas présent, l’Islam. Elle se traduit par le fait de s’acquitter des obligations et d’éviter les interdits. Ce qui implique l’adhésion et le respect de tous les principes et préceptes prônés par l’Islam. On peut citer les prières, les invocations, le jeûne, la charité, l’aumône, la lecture du Coran, la recherche du savoir, la retraite spirituelle…
Il est recommandé d’éviter tout ce qui est contraire à ce que Dieu agrée, entre autres l’hypocrisie, la tricherie, le vol, le mensonge, l’insulte, l’ostentation, la violence, l’adultère, le meurtre, la méchanceté, la corruption… bref, tous les vices et tout ce qui peut pollué notre esprit. Cependant, tout être humain est susceptible de commettre des pêchés ; il s’agit ici de faire des efforts pour se rapprocher de l’agrément divin en multipliant des actes de foi et de piété.
Notons aussi que le jeûne du mois de Ramadan est d’une part, bénéfique socialement en entraînant davantage la communauté à l’organisation, à la convivialité, au sens de responsabilité, à la solidarité, à l’égalité, à la justice, à l’amour... D’autre part, il contribue à l’amélioration de la santé, notamment en favorisant l’élimination des toxines et des surcharges de graisse, en assainissant les organes digestifs, etc.
 
C’est une école qui nous apprend à dépasser nos aspirations, nos désirs, nos instincts, nos égoïsmes… afin de rechercher la proximité de Dieu qui nous apporte la sagesse, la paix du cœur et la lumière de l’esprit. Comme le souligne bien un frère en Islam, "Le diplôme sanctionnant le mois du jeûne est une somme de vertus nourrissant le croyant durant le court séjour terrestre qui, rappelons-le, est une somme d’épreuves à laquelle seul le retour à Dieu mettra fin".
 
Dans un monde où les liens sociaux se détraquent, où les repères sont brouillés et où le matériel dévient la référence, le mois de Ramadan offre une autre vision que celle dominante et fournit des moyens permettant de mieux faire face aux épreuves et incertitudes du monde actuel. En faisant du jeûne une opportunité pour croître dans la prière, la réflexion, la soumission, la justice…, le musulman renforce sa foi en Dieu, édifie sa personnalité et fortifie son esprit.
 
En souhaitant à toutes et à tous un Ramadan Moubarak dans la paix, la santé et la piété, nous vous laissons méditer sur cette parole du prophète Muhammad (Sallalâhou Alayhi Wa sallâm) : "Si les croyants avaient véritablement conscience de la bénédiction qu'il y a dans le fait de jeûner durant le mois de Ramadan, ils souhaiteraient que ce mois dure toute l'année."
 
Qu'Allah répande sur nous sa miséricorde et nous permette de passer ce mois de Ramadan dans le summum de la piété et de l'adoration.

 Talha Mahamat Allim

lundi 1 août 2011

SAINT MEDARD : FESTIVAL DES PAYS DU SAHEL, CAP SUR LE TCHAD

Le Festival 2011 des pays du sahel met le cap sur le Tchad. Après le Burkina, la Mauritanie, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Sénégal, les artistes de la Diaspora africaine de France, l’Agence de Médiation Culturelle des Pays du Sahel proposera cette année encore, de faire découvrir aux festivaliers, un pays, autrement, à travers les regards de ses artistes : danseurs, chorégraphes, metteur en scène ou écrivain. Cette édition sera concentrée sur une seule journée, le samedi 6 août, à partir de 15 h jusqu’à tard dans la nuit (voir programme). « Le Festival a pour objectif de mettre en valeur, dans une dynamique de rencontre, la richesse de la diversité culturelle, par la découverte, le partage d’expériences artistiques et d’idées » rappelle Safiatou Faure, la directrice de l’Agence. Depuis 10 ans, il permet aux Aquitains jeunes et adultes de rencontrer des artistes africains qui par leurs talents donnent à voir une Afrique en mouvement, une Afrique créatrice.


Depuis plusieurs jours, la troupe « Les Jeunes Tréteaux » de N’djamena, qui sera l’invitée d’honneur du Festival est en Gironde : à Libourne la semaine dernière, pour des rencontres avec les enfants des centres de loisirs, avant de s’arrêter à Saint-Médard. Créée en 1996, elle est la première compagnie de danse contemporaine du Tchad, parcourant l’Afrique à la recherche de nouvelles expressions artistiques. Dans l’après-midi, on pourra s’initier avec ses danseurs lors d’un atelier danses et percussions (sur réservation). Ouvert à tout public, le festival organise chaque année une ou plusieurs tables rondes, temps de paroles, d’échanges et d’écoutes, causeries. Les palabres sur les danses contemporaines d’Afrique, réuniront cette année, autour de Raymond Monné, membre fondateur et secrétaire adjoint de l’agence, le danseur et chorégraphe Norbert Senon, Yacinthe Abdoulaye Tobio, directeur de la compagnie des Jeunes Tréteaux, Annabel Gueredrat, danseuse et chorégraphe et Nimrod, écrivain, poète et essayiste tchadien. Le festival s’est aussi une soirée chaleureuse, regroupant, en plein air, des conteurs, bien sûr, mais aussi un marché artisanal d’Afrique, une restauration aux saveurs et aux couleurs incomparables, et une nuit de la danse et des percussions africaines pendant plus de cinq heures, qui se terminera par un bal poussière.

Le programme :

Samedi 6 août- Gare cycliste de St-Médard
15 h/17 h  Atelier de danses et percussions  (réservations : 06.15.37.28.22, tarif 20 €))
17 h/21 h : Marché artisanal d’Afrique, ateliers bogolan, batik, tableaux de sable
18 h : Table ronde sur les danses contemporaines d’Afrique et la mondialisation
19 h : Contes avec les Jeunes Tréteaux
20 h : groupe Benkadi de Bordeaux (originaire Burkina Faso)
20 h 30/ 2 h du matin :
- Lyam Tara, duo Tchad/Martinique (JeunesTréteaux -Tobio/Guérédrat) : danse
- Ndil Nangra ou l’esprit des sables (Jeunes Tréteaux) : danse « Quand nous aurons fini de dégrader la terre, nous descendrons tous pour nous reposer sous cette terre et notre peau deviendra sable »
- Groupe Facia : danses et musiques traditionnelles du Burkina Faso
- Abou Diarra et Donko Band : ballades et rythmes effrénés, joués par le n’Gomi, basse, guitare, batterie, saxo… une invitation à la danse. Le groupe assurera le bal poussière. Venir en tong !
Le festival est gratuit et ouvert à tous.  Restauration sur place avec spécialités : sahélienne paëllia, aloco, accras.