Le Festival 2011 des pays du sahel met le cap sur le Tchad. Après le Burkina, la Mauritanie, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Sénégal, les artistes de la Diaspora africaine de France, l’Agence de Médiation Culturelle des Pays du Sahel proposera cette année encore, de faire découvrir aux festivaliers, un pays, autrement, à travers les regards de ses artistes : danseurs, chorégraphes, metteur en scène ou écrivain. Cette édition sera concentrée sur une seule journée, le samedi 6 août, à partir de 15 h jusqu’à tard dans la nuit (voir programme). « Le Festival a pour objectif de mettre en valeur, dans une dynamique de rencontre, la richesse de la diversité culturelle, par la découverte, le partage d’expériences artistiques et d’idées » rappelle Safiatou Faure, la directrice de l’Agence. Depuis 10 ans, il permet aux Aquitains jeunes et adultes de rencontrer des artistes africains qui par leurs talents donnent à voir une Afrique en mouvement, une Afrique créatrice.
Depuis plusieurs jours, la troupe « Les Jeunes Tréteaux » de N’djamena, qui sera l’invitée d’honneur du Festival est en Gironde : à Libourne la semaine dernière, pour des rencontres avec les enfants des centres de loisirs, avant de s’arrêter à Saint-Médard. Créée en 1996, elle est la première compagnie de danse contemporaine du Tchad, parcourant l’Afrique à la recherche de nouvelles expressions artistiques. Dans l’après-midi, on pourra s’initier avec ses danseurs lors d’un atelier danses et percussions (sur réservation). Ouvert à tout public, le festival organise chaque année une ou plusieurs tables rondes, temps de paroles, d’échanges et d’écoutes, causeries. Les palabres sur les danses contemporaines d’Afrique, réuniront cette année, autour de Raymond Monné, membre fondateur et secrétaire adjoint de l’agence, le danseur et chorégraphe Norbert Senon, Yacinthe Abdoulaye Tobio, directeur de la compagnie des Jeunes Tréteaux, Annabel Gueredrat, danseuse et chorégraphe et Nimrod, écrivain, poète et essayiste tchadien. Le festival s’est aussi une soirée chaleureuse, regroupant, en plein air, des conteurs, bien sûr, mais aussi un marché artisanal d’Afrique, une restauration aux saveurs et aux couleurs incomparables, et une nuit de la danse et des percussions africaines pendant plus de cinq heures, qui se terminera par un bal poussière.
Le programme :
Samedi 6 août- Gare cycliste de St-Médard
15 h/17 h Atelier de danses et percussions (réservations : 06.15.37.28.22, tarif 20 €))
17 h/21 h : Marché artisanal d’Afrique, ateliers bogolan, batik, tableaux de sable
18 h : Table ronde sur les danses contemporaines d’Afrique et la mondialisation
19 h : Contes avec les Jeunes Tréteaux
20 h : groupe Benkadi de Bordeaux (originaire Burkina Faso)
20 h 30/ 2 h du matin :
- Lyam Tara, duo Tchad/Martinique (JeunesTréteaux -Tobio/Guérédrat) : danse
- Ndil Nangra ou l’esprit des sables (Jeunes Tréteaux) : danse « Quand nous aurons fini de dégrader la terre, nous descendrons tous pour nous reposer sous cette terre et notre peau deviendra sable »
- Groupe Facia : danses et musiques traditionnelles du Burkina Faso
- Abou Diarra et Donko Band : ballades et rythmes effrénés, joués par le n’Gomi, basse, guitare, batterie, saxo… une invitation à la danse. Le groupe assurera le bal poussière. Venir en tong !
Le festival est gratuit et ouvert à tous. Restauration sur place avec spécialités : sahélienne paëllia, aloco, accras.
15 h/17 h Atelier de danses et percussions (réservations : 06.15.37.28.22, tarif 20 €))
17 h/21 h : Marché artisanal d’Afrique, ateliers bogolan, batik, tableaux de sable
18 h : Table ronde sur les danses contemporaines d’Afrique et la mondialisation
19 h : Contes avec les Jeunes Tréteaux
20 h : groupe Benkadi de Bordeaux (originaire Burkina Faso)
20 h 30/ 2 h du matin :
- Lyam Tara, duo Tchad/Martinique (JeunesTréteaux -Tobio/Guérédrat) : danse
- Ndil Nangra ou l’esprit des sables (Jeunes Tréteaux) : danse « Quand nous aurons fini de dégrader la terre, nous descendrons tous pour nous reposer sous cette terre et notre peau deviendra sable »
- Groupe Facia : danses et musiques traditionnelles du Burkina Faso
- Abou Diarra et Donko Band : ballades et rythmes effrénés, joués par le n’Gomi, basse, guitare, batterie, saxo… une invitation à la danse. Le groupe assurera le bal poussière. Venir en tong !
Le festival est gratuit et ouvert à tous. Restauration sur place avec spécialités : sahélienne paëllia, aloco, accras.
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