Le Tchadanthropus Tribune

dimanche 31 juillet 2011

Tchad: Le Forum des Editeurs de Presse se poursuit à N’Djaména

Par Edouard Takadji
 
Après l’ouverture au ministère des Affaires Etrangères, les travaux se déroulent à Dandi, localité située à 80 km de N’Djaména
 
Trois jours durant, les participants venus du Cameroun, de la RCA, de la RDC, du Burundi, du Congo-Brazzaville, Sao Tomé et Principe, du Rwanda, du Gabon, Sénégal, Burkina Faso et du Tchad vont diagnostiquer les maux qui freinent l’intégration sous-régionale comme l’a si bien indiqué le thème: «Presse, bonne gouvernance et intégration sous-régionale». C’est une occasion propice pour les éditeurs de réfléchir également au le rôle de la profession dans la sous-région. C’est aussi pour la première fois, que, les acteurs et principaux animateurs de la presse se trouvent dans la capitale tchadienne afin de réfléchir aux les grandes questions qui engagent l’avenir de la sous-région et celui de sa presse.
 
Pour M. Michaël N. Didama, président de l’Association des Editeurs de la Presse Privée du Tchad (AEPT), en ouvrant ce forum affirme que les éditeurs de presse veulent surtout apporter leur contribution à cette intégration qui peine à se concrétiser. Ils veulent relever le défi en jouant leur rôle. D’après lui, cette rencontre permettra de mettre sur pied la section Afrique centrale du Forum africain des éditeurs. Lequel forum examinera également les questions liées aux peines privatives de liberté. «Certes, le Tchad a fait un effort en dépénalisant la diffamation et les injures mais, il peut encore mieux faire en ôtant de ses textes certaines dispositions qui autorisent même la fermeture des journaux et l’emprisonnement des journalistes» souligne M. Michaël N. Didama. Le président de l’AEPT a profité de l’occasion pour saluer le soutien financier et matériel du gouvernement et bien d’autres partenaires grâce auxquels, ce forum a pu se tenir.
 
Le président du Forum des Editeurs Africains, M. Cheriff Sy, a pour sa part dit que le choix du thème de ce forum repose sur une réalité. Car, pour lui, l’intégration sous-régionale n’est pas uniquement un simple acte de construction d’un espace politique ou économique, encore moins d’un marché, mais un processus de modification et de transformation structurelles qui s’opère au sein d’un espace régional et qui est en mesure de déclencher le développement social et économique de ces Etats de manière durable. «Qui mieux que la presse peut sensibiliser le public à l’intégration régionale et l’intéresser à sa réussite si l’on veut qu’il soutienne et se l’approprie?», s’interroge t-il. «L’exercice de notre métier ne saurait permettre le dilettantisme», lance-t-il à ses confrères. Et d’ajouter que «Nos plumes, nos micros, nos cameras, sont comme le bistouri du chirurgien, ils n’ont pas droit à l’erreur. Si le devoir des journalistes est d’informer et de dénoncer les abus d’où qu’ils viennent qu’ils soient dans une posture crédible et professionnelle qui ne leur permet pas de se jeter l’opprobre». En s’adressant au chef du gouvernement Emmanuel Nadingar, M. Cheriff Sy a souligné en demandant au premier ministre d’instruire les départements compétents afin que l’aide publique à la presse soit revue à la hausse, que l’aide indirecte telle que la détaxation des matériaux et consommables entrant dans la production de l’information soit une réalité. «Ce forum n’est pas pour lui, que de la confraternité, c’est la fraternité», a conclu, M. Cheriff Sy.
 
Le chef du gouvernement, Emmanuel Nadingar a reconnu le rôle essentiel de la presse dans l’ancrage populaire de la marche du Tchad vers plus d’unité, de solidarité et d’intégration de la sous-région. Il a indiqué que «la bonne santé de la presse africaine peut-être considérée comme un indicateur probant de la nouvelle Afrique en marche vers une émergence démocratique, économique et socioculturelle». Pour lui, ce forum doit être, une occasion des professionnels des médias en général et des éditeurs de la presse en particulier de s’interroger sur ce que les gouvernants considèrent quelque fois comme des dérives préjudiciables à l’unité nationale, à la paix civile et à la construction des jeunes nations. Car, la méfiance, les incompréhensions que crée cette appréciation de certains gouvernements vis-à-vis de la presse, est souvent à la source des tensions entretenues qui ne garantissent pas nos pays, notre sous-région et notre continent. «La question qui se pose n’est pas celle de l’exercice de la liberté de la presse, mais davantage celle de la formation des journalistes et du coût de fabrication des journaux et de leur vente sur un marché étriqué et économiquement problématique», a déclaré le PM. D’après le chef du gouvernement, l’aide à la presse a été instaurée pour atténuer les difficultés économiques et financières rencontrées par les éditeurs de presse.

Tchad - L'opposition "surprise" par le calendrier des élections locales

Écrit par  Djahan Yao N.

L'opposition tchadienne s'est déclarée "surprise" dimanche par le calendrier des premières élections locales organisées au Tchad et qui doivent avoir lieu le 16 octobre, dans un communiqué parvenu à l'AFP à Libreville.
"Les partis politiques membres la Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC, principale coalition de l'opposition) ont examiné le chronogramme pour les élections municipales rendu public par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Il ont marqué leur surprise sur plusieurs points", selon le texte.
 
La CPDC souligne que la Céni a "cru pertinent d'extraire du précédent chronogramme l'édition et la distribution de cartes (d'électeurs) spécialement conçues pour les municipales (...) sachant très bien que la revendication de nouvelles cartes a été un des principaux motifs à l'origine du boycott par l'opposition de l'élection présidentielle de mai".
 
Après avoir qualifié les législatives de février remportées par le parti du président Idriss Deby Itno de "mascarade", l'opposition avait réclamé en vain l'établissement de nouvelles cartes d'électeurs avant la présidentielle qui a vu la réélection au premier tour de M. Deby.
 
La CPDC estime aussi que la Céni a "fait fi de la nécessité d'une bonne préparation des compétiteurs et des populations pour ce type d'élection -les premières au Tchad" ainsi que "des intempéries liées à la saison des pluies" qui rend tout déplacement problématique dans le pays, de nombreuses rivières souvent infranchissables apparaissant dans le paysage.
 
La CPDC "attire l'attention de l'opinion nationale et internationale ainsi que celle du président de la République sur les conséquences préjudiciables à l'approfondissement de la démocratie et à la sérénité politique qui découleraient de la persistance à refuser de prendre en compte la nécessité d'améliorer les conditions d'organisation des élections d'un scrutin à l'autre".
 
Le 23 juillet, le président de la Céni Yaya Mahamat Liguita avait annoncé que les élections locales auraient lieu le 16 octobre. "Le dépôt de candidature court de la période du 1er août 2011 au 10 septembre 2011", a-t-il dit.
Source Afp

Molle ! La politique africaine des Etats unis

La politique africaine des Etats-Unis n’a pas été à la hauteur de la réputation de l’oncle Sam et des valeurs qu’elle prétend défendre ; l’Etat le plus puissant du monde ; la plus grande démocratie, œuvrait une diplomatie avec la moindre dimension morale.

En effet, la Maison blanche a depuis toujours mené  une diplomatie égoïste et absolument inefficace dans le sens de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme. Les Etats-Unis prit dans une tournante sécuritaire ; secoué par la menace des crises financières, menacé sérieusement par les nouvelles puissances asiatiques, tenterait plutôt à entendre son influence.

Les mutations qui ébranlent aujourd’hui, les régimes autoritaires de l’Afrique et de l’Asie, depuis le soulèvement populaire du peuple tunisien ;  est le fait de l’Histoire. Comme le dicton africain nous enseigne : toute chose à son temps. La chute du mur de Berlin, cet événement historique a donné lieu, des révolutions en Europe comme en Afrique. Et nous sommes entrés, depuis la révolution tunisienne, dans un nouveau cycle de changement. Alors, les puissances capitalistes essayent d’adapter leurs politiques étrangères dans le but de la défense des intérêts économiques et minières et de maintenir leurs degrés d’influence.

Compte tenu, de ce que nous vivons et avons vécu en Afrique, les discours émanant de la Maison blanche, de l’Elysée ou autres cases d’influence, ne rassurent pas. L’Afrique secoue ses chaines depuis 1960, pour sortir de cette situation d’infériorité et de misère infernale. Les relations internationales ont tendance à défendre à tout prix les intérêts économiques et s’accaparer des ressources minières absolument, nécessaire à la machine économique du  monde capitaliste. Donc, cette révolution devrait non pas seulement modifié le visage politique de l’Afrique, mais aussi la configuration des Nations Unies, ONU. Les diplomaties ne défendent pas la démocratie et les droits de l’Homme. Ces valeurs doivent être défendues par une nouvelle Organisation des nations, une ONU réformée, et refondées sur des nouvelles bases adaptées à la réalité du monde. Une organisation forte à la défense de la démocratie et des droits de l’Homme. Certaines réalités économiques ou sécuritaires, empêcheraient les Etats à prendre des positions fermes en faveur de la démocratie et des droits de l’Homme.

L’invitation des quatre chefs d’Etat africain à la maison blanche ne changera pas les conditions inacceptables des africains réprimés, et qui vivent les atrocités et les injustices des tyrans au pouvoir à vie. Il y’ a urgence, s’il s’agit vraiment de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme. Les atrocités et les injustices qui sévissent dans les pays comme le Tchad, le Soudan, la Centrafrique, etc., sont plus violentes que celles de la tyrannie verte de la Lybie. Oncle Sam envoie son violent fils Rambo contre Kadhafi et ce au nom de la démocratie et des droits de l’Homme ?

Barack Obama mène une politique étrangère de l’Afrique évasive. La Maison blanche n’a jamais déclaré fermement sa position contre les dictatures africaines. Obama n’a pas les mains libres, il ne pourra pas prendre des mesures fermes contre les tyrans : Idriss Deby du Tchad ; Théodore Obeng Nguema de la Guinée équatoriale ; Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville ; Ali Bongo du Gabon ; etc. Puisque ceux là, détiennent une énorme réserve pétrolière et forment entre eux, une certaine entende, pour la défense de leurs trônes. Sans quoi, ces dictateurs méritent bien une pression ferme. Ils sont au pouvoir depuis des décennies, par la force et s’imposent  par des élections truquées, tolérées par les chevaliers de la démocratie. Obama ne pourra pas échapper à la réalité, allé en guerre contre ces dictateurs, il ne pourra pas. La situation politique et économique très difficiles ne favorisera pas la prise des positions contre les régimes qui détiennent, les réserves; il sera donc, mis en priorité, le monopole minier que la défense de la démocratie.

Obama ne peut pas prendre des décisions fermes dans le sens de la défense de la démocratie et des droits de l’Homme en Afrique. Tout autre manœuvre politico-diplomatique ne nous inspire pas  confiance. Nous avons besoin des décisions fermes et rapides, sans influences, contre les dictatures que nous combattons.

Mahamat Hassane Boulmaye
Membre de l’opposition tchadienne en exil

Moustapha Saboune fait une proposition de paix au Tchad

Pardon: Idriss Deby vs Hissein Habré (Ramadan)
Moustapha SABOUNE
O C D I A Inc.
ORGANISME CANADIEN POUR LE
DÉVELOPPEMENT ET L’INTERVENTION
EN AFRIQUE
187, rue Laurier suite 003 • Sherbrooke • QC • Canada • J1H 4Z4
Téléphone1 : (819) 791 5060 ; Téléphone2 :819 446 5062
Information: info@ocdia.net • Webmaster: webmaster@ocdia.net
Site Web : http://www.ocdia.net
...........................................

Sherbrooke (QC), le 29 juillet 2011

À Son Excellence, Monsieur Idriss Deby ITNO,
Président de la République du Tchad, Ndjamena

De : Organisme Canadien pour le Développement et l’Intervention en Afrique (OCDIA)
Objet : Proposition de pardon pour la paix au Tchad
Son Excellence,


Avant tout propos, permettez-nous de vous remercier à l’avance pour l’attention toute particulière que vous accordez au dossier que nous vous soumettons présentement. Nous aimerions également vous féliciter pour votre amour profond pour la nation tchadienne, comme vous l’avez si bien démontré, avec bravoure, en défendant les intérêts supérieurs du Tchad face aux géantes compagnies multinationales du secteur pétrolier : Esso, Evron et Petronas, quand vous êtes intervenu vaillamment dans l’Affaire Arc de Zoé ou quand vous vous assurez personnellement de l’intégrité territoriale de votre pays et surtout la promotion de la politique de la main tendue pour la paix dans votre pays.


Ainsi, l’objet de cette lettre, Son Excellence Monsieur le Président, est-il de vous soumettre une proposition d’OCDIA pour qu’enfin une paix véritable et durable soit une réalité dans votre pays, condition sine qua none à la mise sur pied des projets de développement qui vous tiennent personnellement à cœur au bénéfice du peuple Tchadien.


C’est dans le cadre de ses interventions en Afrique, qu’OCDIA vient vous proposer une action que vous pouvez prendre pour non seulement installer une paix durable, assurer la sécurité des propriétés et de la population, mais aussi ouvrir les portes aux investissements utiles pour le développement de la République du Tchad que vous dirigez.


Cette année 2011, année inaugurale de la Renaissance tchadienne, année qui sonne le glas aux querelles fratricides durant plus de quarante ans, deux générations, l’année qui ouvre la voie aux chantiers dont le Tchad a besoin pour son développement, doit être aussi, l’année où l’on met derrière soi les vieilles blessures avec la grandeur d’âme de grand Leader.
Première proposition :


Les Tchadiens doivent recevoir une cure globale du mal qu’ils se sont infligés pendant longtemps. Un des éléments les plus primordiaux de cette cure est le PARDON particulièrement dans ce mois du Ramadan, le mois de la miséricorde et du pardon, tel que nous enseignent les Écritures saintes.
Sourates du Coran :


"Ceux qui pardonnent aux gens et Dieu aime les gens de biens". (Sourate 3 : 134).
"Celui qui se montre patient et pardonne c’est certainement là une marque de caractère". (Sourate 42 : 43)
La sanction d’une mauvaise action est une mauvaise action (une peine) identique. Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire incombe à Dieu (Sourate 42 : 40).

Versions bibliques :


"Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera non plus vos offenses". (Mathieu 6 : 14-15).
"Pierre s’approcha de Jésus et lui dit : Seigneur, combien de fois pardonnerais-je à mon frère lorsqu’il péchera contre moi, .est-ce que se sera jusqu’à sept fois? Jésus lui dit : je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois" (Mathieu 18 : 21-35).


Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ". (Éphésiens 4:32).


"Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés"(Matthieu 6:12).
Dans ce pardon, il y a le pardon de poids du Premier Magistrat de la République du Tchad dans la mesure où il traduit une action salutaire pour la réconciliation définitive des Tchadiens.


L’ancien Président, SEM. Hissen Habré a déjà été condamné à mort par contumace par la Cour criminel de N’Djamena au Tchad. Cependant, le Premier Magistrat de la République du Tchad, le Président et Chef de l’État tchadien, SEM Idriss Déby Itno, a tout le pouvoir que lui confère la Constitution du pays de gracier des citoyens légalement condamnés.


C’est au nom de l’intérêt supérieur du Tchad, le trésor que vous avez en commun en tant que Tchadiens, qu’OCDIA vous propose de gracier l’ancien Président, SEM. Hissen Habré pour les chefs d’accusation auxquels il fait face.


En le graciant, Son Excellence, vous aurez démontré aux yeux de tous les Tchadiens et de la communauté internationale non seulement votre passion débordante de l’amour de votre pays, mais aussi un Leadership national dont l’histoire retiendra en tant que Père de la Nation tchadienne moderne et sa place de choix dans le concert des nations du monde.


Par ailleurs, OCDIA croit qu’en posant cette action noble et louable, de pardon vous recevrez l’approbation et les remerciements sincères de la grande majorité silencieuse du peuple Tchadien.


Il va de soi que certains peuvent afficher un scepticisme sur cette action de pardon, mais vous y gagnez politiquement parlant : dans le premier cas, les sceptiques se seront discrédités eux-mêmes aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale et, dans l’autre cas corollaire, vous gagnez également parce que vous présentez un leadership national remarquable dont tout le monde se souviendra.

Deuxième proposition


OCDIA partage l’avis selon laquelle sans Justice il n’y a pas de Paix dans un pays et sans la paix le développement ne peut être réalisé. Un pays en guerre ne se développe jamais, il s’autodétruit.
De plus, nous soutenons que la démocratie exige au préalable, « Une coexistence pacifique », donc, la PAIX. C’est seulement dans la paix qu’on peut avoir le droit et le pouvoir de faire les CHOIX DEMOCRATIQUES concernant la vie sociale et nationale.
L’équipe OCDIA est consciente du chagrin lourd qui étouffe les gorges des Tchadiens qui ont perdu des êtres chers durant cette période triste de l’histoire récente de votre pays. Tout le peuple tchadien a droit de voir que la Justice a été rendue dans cette affaire, notamment par le dédommagement des victimes.
Considérant que le procès Hissen Habré coûte cher au trésor public tchadien, OCDIA propose que la somme d’argent public à dépenser dans cette affaire serait autrement utilisée pour réparer le tort causé ou en investissant dans des projets d’envergure pour le développement du pays.


En ce mois sacré de pardon, Ramadan, OCDIA vous souhaite la renaissance d’un Tchad souverain, uni, développé à la fierté de ses citoyens et au respect de la communauté des nations.


Veuillez croire, Son Excellence Monsieur le Président, à l’expression de notre très haute considération.

M. Moustapha Saboune, M.Sc.; MBA; Adm.A
Président Directeur Génaral, OCDIA_Canada
CC.
M. Ban ki-moon ONU
M. Abdou Diouf l'Organisation internationale de la francophonie
M. Jean Ping Union Africaine
Président de l'Assemblée nationale du Tchad
Imam de la Grande Mosquée de N'Djaména,
Archevêché de N’Djamena
Le Conseil des Évêques du Canada
Présidence de l’Union Européenne (EU)
Secrétariat Général de la Ligue Arabe
Président de Démocratie et Paix, Organe du Parlement du Canada
Président du Sénat du Canada
Amnesty International
Croix-Rouge Internationale (CICR)
Journaux : Jeune Afrique
Afrique Éducation
Sites web

samedi 30 juillet 2011

Tchad: Plus d’un milliard FCFA à justifier par le maire de Ndjamena

Le Contrôle d’État est passé à l’hôtel de ville et vient de rendre son verdict

Une mission de contrôle du ministère de l’Assainissement public et de la Promotion de la Bonne Gouvernance, qui a longuement séjourné à la mairie de N’Djamena, a rendu publics ses résultats ce vendredi 29 juillet. Dans ses recommandations, la mission de contrôle a accordé une semaine, au maire de la commune de N’Djamèna, Mme Marie-Thérèse Mbaïlemdana, et des membres de son équipe, pour rembourser ou justifier des écarts de dépenses de l’année 2010, chiffrées à plus d’un milliard FCFA. Si jamais dans ce laps de temps, rien n’a pas pu être justifié, le ministère de l’Assainissement public et de la Promotion de la Bonne Gouvernance engagera des poursuites judiciaires, en application de la loi n°004/PR/2000, du 16 février 2000, portant répression des détournements des biens et derniers publics, contre Mme Marie-Thérèse Mbaïlemdana, ordonnatrice des dépenses, M. Abderaman Khalifa, receveur municipal, comptable public, pécuniairement responsable des recettes et des dépenses, et M. Hassan Abakar, directeur administratif et financier (DAF), responsable du suivi du budget. Toutefois, la mission a recommandé qu’en attendant le reste du processus, Mme Marie-Thérèse Mbaïlemdana, M. Abderaman Khalifa et Hassan Abakar, soit écartée de la gestion communale.

Le ministre de l’Assainissement public et de la Promotion de la Bonne Gouvernance, M. Ahmadaye Al-Hassan a ordonné, sur-le-champ la suspension de madame le maire. Il précise qu’il appartient au ministre de l’Administration du Territoire, d’appliquer cette décision en prenant un arrêté le plus tôt possible. Le ministre de l’Administration du Territoire, M. Khedallah Younouss Hamid, sollicite qu’un délai de 15 jours soit accordé à Mme le maire. Par ailleurs, dans ses restitutions, la mission accorde, également une semaine, aux collecteurs de la commune de N’Djamèna pour rembourser les écarts déficitaires de plus de 100 millions FCFA, sinon ils seront, également, poursuivis. Les conclusions de la mission de contrôle relèvent que, les marchés et contrats sont, directement, négociés avec les prestataires, sans respect des normes de passation des marchés publics et les dispositions de la loi relative à la signature des documents d’engagement ne sont pas respectées. La mission a constaté, une défaillance notoire au niveau de la comptabilité du DAF et des recettes municipales, le non-respect des dispositions de la loi n°12, réglementant le circuit des recettes et dépenses.

Selon la mission, l’on s’est intéressé plus à dépenser qu’à justifier, toutes les situations de paiement sont urgentes et les décaissements se font par anticipation, sans consultation préalable de la disponibilité de la ligne de crédit, indique le chef de la mission de contrôle, M. Théophile Nékibinan. La mission relève l’inexistence d’un registre d’inventaire des biens de la mairie. Les acquisitions se font à la demande des intéressés, qui reçoivent, directement, les biens commandés, sans une note d’affectation, ni une codification par un service du matériel. Depuis une dizaine d’années, rappelle la mission, les retenues des charges sociales et des impôts, d’un montant de plus d’un milliard, ne sont pas reversées à la Caisse Notionnelle de la Prévoyance sociale (CNPS), à la Caisse Nationale de Retraite du Tchad (CNRT) et à la direction générale des Impôts. La mission suggère, l’établissement d’un inventaire physique de tous les biens de la commune de N’Djamèna.

Hier matin, Mme Marie-Thérèse s’est exprimée dans la salle de réunion de l’hôtel de ville, elle a brandi une enveloppe pleine de papiers.
« Je n’ai pas volé, je ne volerai jamais. Tout le monde sait que je ne vole pas. J’ai tous les documents justificatifs ici. Vous, les journalistes, je vous prends à témoin » a-t-elle affirmé devant les journalistes.

« Nous recommandons que Mme le Maire soit suspendue »

« Malheureusement, on constate un écart de plus d’un milliard de FCFA, rien que pour l’année 2010. Mme le Maire devait tirer les leçons de ce qui s’était passé à la Mairie. Je ne sais pas pourquoi elle ne l’a pas fait, peut-être que c’est sciemment » affirme le ministre Ahmadaye Al-Hassan.


Correspondance depuis N’djamèna

vendredi 29 juillet 2011

YAYOU GARFA le DSK GUEREDOIS

Monsieur yayou garfa n'est autre que le sultan de la honte du dar-tama. Il est aussi le petit frère au traître national mahamat garfa. connu et réputé pour ses deviances sexuelles yayou garfa a une fois de plus déferler la chronique en commettant un crime odieux de viol un vendredi ,journée de prière pour les musulmans ,pendent que le soleil au zénith ,pendant que le tous les muezzens de guereda appelaient les fidèles a la prière ,sa majesté sans foi ni principe ni valeur morale et contre toutes les rites et traditions ancestrales violait une jeune femme en ce journée sacrée.

Il était 10heure du matin quand un homme et une femme (élégante,belle) convoqués par les sages afin qu,ils exposent leur diffèrent au sultan quand la jeune femme hawa se présenta devant sa majesté ,notre sultan avala une grosse salive qui ne passa pas inaperçu ,c,était significatif. Du coup son instinct sexuel animal est réveillé ,rien ne peut l,arrêter. Il prépara un plan diabolique et lâche pour rassasier son désire sexuel méme si c,est au prix de sa dignité et son honneur.

Il demanda aux sages de lever la séance et quitter la cours pour revenir après la prière pour trancher l,affaire du couple et ordonna hawa de rejoindre sa femme a l,intérieur du palais.

Très excité ,énervé,enragé car son libido atteignait son pick chassa toutes ses cousines,tantes,soeurs  enfin tous les takoul eich de la cours royale. Mais il avait du pain sur la planche pour affronter sa bien aimer femme arabe ,femme rouge (marra akhamar)comme il avait l,habitude de l,apeller. Expérimenté dans ces genre des boulots sa majesté avait un plan pour chasser sa femme de la maison ,propose a sa femme d,aller au marche de guereda faire les achats car en ce jour du vendredi sacré il y aura beaucoup des visiteurs a la maison ,en un arabe bris que celui de bongor lui dit(om iyalat alyom temssi souk tichawik lena assane difanine ketirine fi bet)ce normal car sa majesté la seul langue qu,il sait ce le tama.

La réponse de la femme ne se fait attendre un refus catégorique mélangé au insultes elle lui fait savoir que les vrais reines du dar-tama ne partent pas au marche .
plus son libido atteignait des seuil inquiétante plus il avait des plans lâche poue convaincre sa femme,cette fois-ci il toucha le point faible de la femme arabe ,
15 billets craquants de 10000 tous neufs ont suffit pour que cette femme arabe se resigne de son honneur ,sa dignité ,et de la tradition du royaume du dar-tama
le sultan souleyman,brahim ,baroud bougerons dans leurs tombes...

Mais le reine ne pas aussi dupe que ca ,ayant constater le changement physiologique et physique subite de son mari ,demanda a sa cousine de surveiller le sultan le temps qu,elle aille faire les achats au marche ,sachant que le marche est situe a quelque mètres du palais.

Sa majesté ne pas attendu 10minute après le départ de la reine pour se jeter comme un tigre sur l,innocente jeune femme hawa et la viol.

Alerté par sa cousine la reine prend son mari en flagrant délit ,la nouvelle a fait le tour de la ville de guereda a la mosquée tous les fidèles l,on maudit et ,ont traite de tous les noms d,oiseaux.

Depuis vendredi 22 juillet le DSK gueredois n,est plus sultan ,la population lui demande de quitter le dar-tama car il est porteur de malédiction dans la région .et exhorte le gouvernement de faire un enquête indépendante sur les déboires sexuels de yayou garfa et rendre justice a la famille du victime .

La population du dartama  demande aux autres  sultans du tchad d,arrêter de collaborer avec le violeur des femmes d,arrêter de collaborer avec cet obséder sexuel qui ternit l,image de la chefferie traditionnelle au tchad.

Les parents de la victime se prepare a venger les jours qui viennent sont décisifs

wait and see!

jeudi 28 juillet 2011

COMMUNIQUE NO: 08/SG/ANCD/2011

L’Alliance Nationale pour le Changement et la Démocratie (ANCD) alerte l’opinion et les organisations de défense des droits humains de la détention arbitraire des ex responsables politico militaires, raflés et déportés par les soudanais vers les prisons du régime tchadien.
 
Depuis le rapprochement entre le Tchad et le Soudan, ce dernier a non seulement éloigné les principaux dirigeants rebelles tchadiens, mais a également mis aux arrêts les cadres et les a transférés vers N’djamena. Suppliciés et mis au secret, actuellement, vingt sept (27) cadres de la rébellion croupissent dans les geôles de Deby et ceci en violation totale des règles les plus élémentaires du droit. On peut citer entre autres :

1. Délégué à la santé Ahmat Alio
2. Le général Mahamat Bani
3. Etat major adjoint Mansour Youssouf Adam
4. Le commissaire Hassan Hemichi
5. Colonel Adjbane Mine Allah Seid

L’ANCD rappelle que tous les combattants se trouvant actuellement en territoire soudanais ont déposé les armes et avaient même demandé refuge auprès du gouvernement soudanais. Ce régime au lieu de leur porter assistance et les protéger conformément à la convention de Genève sur les réfugiés, a préféré, étrangement, de les livrer au régime dictatorial de Deby. Cette pratique crapule n’atténuera, en aucune manière, la volonté du Peuple tchadien à exiger une alternance démocratique.

Les flammes de la révolte légitime portées par le Peuple tchadien contre la tyrannie et l’arbitraire auront raison de ce régime clanique. La volonté de ce Peuple et ses revendications citoyennes de liberté, de justice sociale et de démocratie déjoueront ces manoeuvres dilatoires.

Fait le 27 juillet 2011

MAHAMAT Mahdi-Ali
Secrétaire Général de l’ANCD

Conseillers ou détracteurs, du rififi au sein du harem :

Le firmament de Deby est-il à son crépuscule ? Deby est-il fini ou entrain de l’être? Toujours est-il que ces derniers temps, des conseillers et autres bouffons qui gravitent autour de Deby se permettent des causeries qu’on ne pouvait imaginer auparavant. « Le Président ne gère absolument rien, » ça, ce n’est du tout nouveau. « Tout est entre les mains de Hinda » ce n’est pas non plus nouveau ! Le Président est complètement envouté, ensorcelé par Hinda, il tremble comme un enfant devant Hinda, tous les membres du Cabinet ont compris et chacun essaie d’avoir les meilleures relations avec Hinda, sinon c’est la porte ; » ce n’est pas tellement nouveau non plus. « Le Président ne se rappelle de rien, il peut vous faire venir plusieurs fois par jour chez lui sans savoir pourquoi il vous a fait venir ; » ça c’est du nouveau ! Deby est-il devenu sénile ? Tout cela est banal et ça se sait dans le microcosme ndjamenois, mais dit, rapporté, commenté avec délectation et dérision par un Helly Tyala, ou Oumar bahr ou Issakha Ahmed Ardja, ces paroles prennent toute une autre tournure ou explication. 

La même bande raconte avec commentaires très rigolards à l’appui que lorsque le magasin des minutions de la gendarmerie a pris feu, Deby fut réellement paniqué et a demandé qu’on apprête les véhicules pour aller directement à Amdjeress, alors qu’il y est déjà !Chez Deby, il y a certainement quelque chose qui cloche pour que cette bande se permette ces genres de publi-reportage. La question mérite d’être posée d’autant plus qu’au même moment un autre Conseiller est en train de se frayer un chemin pour faire parler de sa personne. Mahamat Ali Abdallah a repris ses vieux refrains : il est officiellement désigné dauphin. Il le dit haut et fort à qui voulait l’entendre ; c’est Deby qui l’aurait personnellement dit : » je ne me représenterai pas en 2016, je te donne le parti, le MPS et débrouille toi pour me remplacer,  tu auras toute mon aide et tout mon soutien.»  C’est ce qu’a rapporté Mahamat Ali lors de son dernier passage à Paris au cours d’une rencontre à Boulogne Billancourt avec quelques-uns de ses parents ou partisans ; d’ailleurs il a  déjà aménagé une permanence au sein de l’ancien siège de la Cotontchad.
            
Les Itno ne sont non plus en reste ; obnubilés par la perspective que le pouvoir leur échappe, ils sont entrain de serrer les boulons autour de Deby. Pour le renforcer ou le déboulonner ? Pour les membres de cette famille, le danger ne vient ni de l’opposition démocratique moins encore de l’opposition armée ; le danger a un seul nom et vient d’un seul côté : HINDA. Mais s’attaquer à Hinda aujourd’hui c’est chercher les poux sur la tête de Deby et ce dernier n’est pas prêt à tendre sa tête à n’importe qui, alors on fait ce qu’on peut. C’est à l’initiative du duo Daoussa Deby et Abdrahim Bahar qu’il a été décidé de confier tous les postes stratégiques uniquement aux Itno. Ce même duo est entrain de faire un forcing pour prendre en main l’ANS, la police politique de Deby, pourtant l’actuel DG est le fidèle parmi les fidèles, alors pourquoi la famille  le pousse vers la sortie ? Pas très claire !
 
H.C.Onigué

COLLECTIF AFRICAIN DE SOUTIEN AU PRESIDENT HISSEIN HABRE (CAS-HABRE)

COMMUNIQUE DE PRESSE 
Le Collectif Africain de Soutien au Président Hissein Habré (CAS-HABRE) exprime sa consternation et son inquiétude devant la tournure que prend l’affaire Hissein Habré ces derniers jours à Dakar.

Nous constatons que les opinions nationales sénégalaise et tchadienne mais aussi internationale ont toutes été choquées par la volonté affichée de mettre en danger la vie du président Habré. On était bien loin de l’affaire judiciaire.

Nous relevons que depuis 2000, à chaque étape de la procédure, dès lors qu’une décision de justice vient donner raison à l’ancien Président Hissein Habré, un nouvel argument est inventé pour relancer les poursuites. C’est ainsi que nous avons eu les obligations internationales, puis la demande d’extradition belge, ensuite le mandat de l’UA, la tentative d’enlèvement pour livraison au Nigéria (ou la Libye), la création d’un tribunal ad hoc, et la toute récente tentative de déportation vers le Tchad.

A peine les populations se sont remises de leurs émotions qu’on leur parle maintenant d’une autre demande d’extradition de la Belgique.
Les règles qui régissent les Etats démocratiques sont le respect des lois et des décisions de justice qui assurent une sécurité judiciaire à tous les citoyens et qui garantissent la paix sociale entre les hommes. Ne dit-on pas que force doit toujours rester à la loi ?

Ceux qui instrumentalisent les poursuites contre Hissein Habré utilisent la justice mais piétinent ses règles, refusent de respecter les décisions de justice quand elles donnent raison à Hissein Habré.

C’est ainsi que le harcèlement continue depuis bientôt 12 ans. Les multiples tracasseries, les multiples rebondissements, ont convaincu toutes les opinions qu’il s’agit de règlements de comptes politiques.
Aussi, nous lançons un appel à toutes les personnes de bonne volonté, hommes, femmes, de nous soutenir dans notre action de solidarité, et surtout d’avoir le courage de s’interroger sur les véritables enjeux de cette affaire Hissein Habré.

Le Collectif Africain de Soutien au Président Hissein Habré (CAS-HABRE) réclame le respect des décisions de justice et le respect des valeurs de Téranga, de solidarité et de fraternité qui sont le socle et le ciment commun à nos cultures africaines.

Fait à Dakar, le 28 juillet 2011
La Cellule communication du CAS-HABRE
cas-habre@hotmail.fr

mercredi 27 juillet 2011

Un voyou, des voyelles.

Tchadiens mes frères, tchadiennes mes sœurs. Je ne saurais vous l’exprimer autant, de cette maxime que dit à demi manche mon frère d’à côté. «On n’en peut plus » de vos minauderies, de ses airs déjà entendus, de vos sourires en coin, quittant N’djamèna et atterrissant en France pour ne dire que ça, au lieu d’agir et réclamer vos droits dans la dignité.

Les Tchadiens se passionnent pour les « dis-moi les dernières nouvelles mon frère » quand l’essentiel est ailleurs. Le Tchad notre pays manque d’amour face à des rapaces guidés par un voyou despote, et des voyelles qui s’arque boute à chiffonner l’étrier pour mieux vider le peuple de son sang.

Le Tchad notre pays manque d’amant dis-ai-je, et cela est une vérité amère à constater, car le constat des ambitions étourdies sont immenses, et l’égo d’une certaine frange du clan est dément.

Le silence des Tchadiens est interprété comme une défaite. Ailleurs quand les peuples se réveillent pour réclamer leurs droits, le nôtre se tait dans la peur et la compassion. Une compassion qui meurtrit l’élan d’une démocratie, car toute espèce marginale y ajoute un sentiment d’asservissement.

C’est ainsi qu’après bientôt 21 ans de gouvernance despotique du clan Itno, l’ex-ambassadeur du Tchad en France, Mahamat Ali Abdallah s’essaye à convoiter le fauteuil présidentiel en se présentant comme dauphin. Pour information, et selon certains Tchadiens de France, l’ex-ambassadeur aurait loué une salle du côté porte d’Auteuil afin de sensibiliser des Tchadiens sur l’après-Idriss Déby Itno Kamiss. Il aurait commencé une opération de lobbying auprès d’un réseau des hommes politiques français pour le travail de l’image et une certaine salubrité personnelle. Sa présence continuelle à Paris pour des raisons de santé fut mise à contribution afin de polir les méandres de surprises pouvant à l’avenir corrigé toute imprévu. Pour l’histoire, les Tchadiens devraient retenir ce que ce monsieur fut à Tripoli il y a 21 ans, avant d’amorcer un semblant de formation de 9 mois au CEDS (Centre d’Étude diplomatique et stratégique) quand il était ambassadeur en France. Voilà l’homme qui voudrait se présenter au Tchadien comme président de la République après avoir tout occupé et tout eu dans ce régime qu’il incarne au propre comme au figuré. À l’ignorance technique de Mahamat Ali Abdallah, la nouvelle génération de notre jeunesse lui fera barrage, car au biceps de ce qu’il propose rien n’y sera fait. Qu’il daigne regarder les tchadiens avec les travers de ses lunettes déformantes, mais même les moindres de syllabes qui constituent notre chaire l’éjectera à jamais, car il ne peut rien proposer pour le Tchad.

L’autre voyelle est le beau-fils omnipotent du monarque d’Amdjaress. Un autre dont les ambitions dépassent les limites de ses maigres connaissances sociales-intellectuelles. Cet homme qui n’est parti de rien pour se forger une fortune grâce au népotisme ambiant du despote Idriss Déby Itno Kamiss, en épousant une de ses filles, est au jour d’aujourd’hui mêlé à plusieurs trafics dont Interpol en fait une priorité et devrait être entendu pour plusieurs faits et actes illicites entre le Maroc et la France. Ce qui explique sa dernière présence à Paris incognito, changeant d’hôtel (3 en 72 heures). Voilà des individus qui brassent des millions d’euros sur le dos des contribuables tchadiens, investissant dans l’immobilier (2 appartements de hauts standings à Paris – 17e et 15e), et trafiquant d’influence.

L’autre voyelle de la république parmi tant d’autres est Daoussa Déby Itno à qui rien de mercantile n’échappe. Dans notre précédent éditorial, nous avons mis en lumière les avantages requis propres à son rang singulier du frère de président. Les BTP c’est lui, les licences des produits de la raffinerie c’est lui, l’ambassadeur tarifé c’est lui, l’ordonnateur des faciès sympathiques c’est lui. Bref, c’est lui qui permet aux « hommes » proches du clan, vivant au Tchad, de respirer ou de s’effacer.

Que dire aussi de la meute des voyelles comme il en pousse sans limites au royaume Itnoland. Ceux, ministres de leur état qui pillent les richesses du pays pour en placer dans des comptes à l’étranger. Que dire aussi des biens immobiliers achetés en France, Égypte, Dubaï, Espagne, Maroc, Tunisie, Cameroun, Niamey, Ouagadougou, Dakar, Brazzaville, Bruxelles, Genève, alors que le lugubre propriétaire affiche un salaire mensuel 100.000 fois inférieur à la valeur marchande du bien illicitement acquis.

Mais une question se pose. Est-ce que les Tchadiens existent dans le conscient de ces individus-là. Ceux qui pensent qu’il faudrait ne pas tenir compte de l’aspiration du peuple tchadien.

Alors le peuple sait, mais se tait face à toutes ces injustices, mais est-ce une raison de ne pas le clamer, même si le prix sera lourd à payer. Notre pacte républicain doit faire taire les injustices et faire l’émergence d’une autre école ; celle de la bonne gouvernance, de la démocratie réelle, des valeurs socio-économiques et régir l’état de droit.

Jacques Prévert disait : « Quand la morale fout le camp, le fric cavale derrière. »

Le tchadanthrope.

Libye: un parti politique voit le jour à Benghazi

Pour la première fois depuis des décennies, un parti politique a vu le jour en Libye: né cette semaine à Benghazi dans l'Est contrôlé par les rebelles grâce à l'initiative d'expatriés libyens, il se veut un précurseur dans la voie vers la démocratie.
 
"Nous nous appelons le Parti de la Nouvelle Libye parce que tout a été détruit", déclare Ramadan Ben Amer, l'un des co-fondateurs du parti dans un entretien à l'AFP. Le colonel Mouammar "Kadhafi dit qu'il a construit la Libye pierre après pierre, mais, notamment à Benghazi, il l'a détruite pierre après pierre".
 
D'après cet homme de 53 ans, installé aux Emirats arabes unis, 2. 000 personnes ont déjà rejoint la nouvelle formation. La plupart habitent Benghazi, sa ville natale, et Derna, celle de Rajad Mabrouk, 65 ans, l'autre fondateur du mouvement, qui vit à Dallas, au Texas.
 
La Nouvelle Libye, précise-t-il, est soutenue par quelque 20. 000 expatriés vivant aux Etats-Unis, au Canada ou en Allemagne.
 
Ingénieur en pétrochimie formé en Californie, Amer souligne que son parti souhaite une démocratie fédérale, avec une séparation claire entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, sur le modèle américain.
 
Selon lui, il s'agit du meilleur système pour assurer le développement du tourisme et la gestion des ressources pétrolières.
 
"Réformer et développer le secteur pétrolier, de même que les énergies alternatives", notamment solaires dans ce pays ensoleillé 365 jours par an, fait partie des priorités du nouveau mouvement, suivies du système de santé et de la sécurité sociale.
 
Le Parti de la Nouvelle Libye souhaite l'abrogation de tous les impôts, au premier rang desquels l'impôt sur les revenus.
 
Sa plate-forme, comme souligné dans un dépliant en papier glacé, promeut également l'égalité des droits, la participation des femmes et des jeunes dans la société, la protection des minorités et la limitation du rôle des tribus, des "entités sociales" qui "ne devraient pas être considérées comme des corps politiques".
 
La Libye, secouée depuis cinq mois par une révolte populaire contre Mouammar Kadhafi qui s'est transformée en conflit armé, devrait devenir un Etat musulman séculier, où la relation à Dieu serait considérée comme une affaire personnelle, ajoute Amer.
 
Son groupe est, selon lui, le premier à se présenter comme un parti politique (hezb en arabe) en Libye. Ces derniers sont interdits depuis 1977 dans le pays, dirigé d'une main de fer par le colonel Kadhafi depuis plus de 40 ans.
"Il existe des associations, notamment caritatives, des clubs qui portent en eux des germes de partis politiques, mais aucun ne s'est présenté en utilisant le mot +parti+", explique-t-il.
 
"Il s'agit du premier parti politique à se déclarer", confirme à l'AFP Abeir Imneina, experte politique à Benghazi.
Plusieurs groupes de travail ayant émergé autour du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion basé à Benghazi, pourraient, selon elle, le faire également dans un futur proche. Un certain nombre tiennent déjà des réunions pour délimiter leurs objectifs et recruter des membres.
 
"Les déclarations sont un premier pas qui aide à vous faire connaître", dit-elle.
 
Pour autant, souligne Abeir Imneina, "il n'y a pas encore de loi régissant les partis politiques et aucun parti ne peut donc exister de manière officielle pour le moment".
 
Aucune élection n'est d'ailleurs prévue pour l'heure à Benghazi, où siège le CNT, instance reconnue par des dizaines de pays comme le "représentant légitime" de la Libye.
 
Un porte-parole du CNT a indiqué n'avoir "jamais entendu parler" du Parti de la Nouvelle Libye. Mais selon lui, d'autres annonces de ce type devraient avoir lieu rapidement, dont certaines à caractère anecdotique.

Alimentation: Des tonnes de sorgho Pour le Tchad

Afrique centrale - Tchad
 
Nutrition - Le Nigeria fait don de 5.000 tonnes de sorgho au Tchad - Le gouvernement nigérian a fait don d’un total de 5000 tonnes de sorgho à la République du Tchad pour aider ce pays à faire face aux conséquences de la sécheresse.
 
Le ministre délégué en charge de l'Agriculture et des Ressources naturelles et par ailleurs représentant du chef de l'Etat nigérian, Alhaji BukarTijani, s’exprimant à la remise officielle du don, mardi à Njamena, la capitale tchadienne, a dit regretter le manque de nourriture dans ce pays.
 
M. Tijani a annoncé que cet acte a été posé en réponse à l'appel lancé par le conseil extraordinaire des ministres de l'Agriculture convoqué par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à Lomé, au Togo, pour demander aux pays de la sous-région d'aider le Tchad, le Niger et le Mali qui ont été gravement touchés par la sécheresse et les mauvaises récoltes.
 
Le ministre tchadien de l'Agriculture, Ahmat Rakis Manani, qui a reçu le don au nom du président Deby, a exprimé la gratitude du gouvernement et du peuple de la République du Tchad aux autorités nigérianes, précisant que le don allait largement contribuer aux efforts de son gouvernement à apporter de l’aide à ses citoyens.
 
Pana

mardi 26 juillet 2011

Retrait des troupes Françaises du Tchad : entre rêve, utopie et réalité

A la veille de la cérémonie d’investiture du Sultan-Général d’Armée- Président Idriss Deby ITNO programmée pour le 08 Août prochain, le questionnement sur l’hypothétique et plus qu’improbable retrait des soldats français de l’opération « épervier » du Tchad demeure plus lancinant que jamais dans tous les cercles de réflexion Tchadiens, voire Africains. Les légionnaires Français vont-ils enfin « dégager » du Tchad ? Ou alors, nonobstant le verbiage tout en litote d’Alain Juppé, leur présence va-t-elle aller de l’avant au grand dam du peuple Tchadien ?
 
Mardi 05 juillet dernier, déclaration emphatique d’Alain Juppé, Ministre Français des Affaires Étrangères, au cours d’une audition devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale Française : « Nous sommes en train de discuter avec le Tchad d'un nouvel accord de coopération. Nous avons un dispositif là-bas, Épervier, avec plus d'un millier d'hommes, dont la présence ne se justifie pas, que nous avons (...) à rapatrier ».
 
« Présence qui ne se justifie pas ? » Voire. Car la question du démantèlement des troupes françaises au Tchad ne date pas d’aujourd’hui. Elle s’était même posée avec acuité au mois d’Août 2010 quand Idriss Deby Itno avait persiflé, les mâchoires crispées, que si la France souhaitait maintenir son dispositif au Tchad, elle devrait payer une espèce de loyer comme elle le fait depuis de nombreuses années à Djibouti.
 
En retour, le même Alain Juppé, ministre de la défense française de l’époque avait diplomatiquement et tout doucereusement susurré à l’attention de l’opinion française que de … « nouveaux accords de coopération militaires » étaient en train d’être examinés entre la France et le Tchad.
 
Le Tchad où les légionnaires du dispositif « épervier » assurent la protection des intérêts et des ressortissants français tout en apportant un soutien logistique conséquent à l’armée tchadienne depuis 1986. Au total, 950 hommes y sont déployés sur trois postes opérationnels : la base aérienne 172 « Kosseï », à N’Djamena, le camp Croci à Abéché, et à Faya-Largeau. L’armée de Terre y dispose d’une compagnie motorisée, d’une unité Pro terre et d’un escadron blindé. L’armée de l’Air dispose en permanence au Tchad de trois avions Mirage 2000C RDI, de quatre hélicoptères Puma, deux avions Transall, un Casa CN-235, et un avion de ravitaillement en vol C-135.
 
En tout cas, si la déclaration d’Alain Juppé du 05 juillet dernier n’a fait sursauter aucun des honorables députés français, ceux-ci n’ignorant rien du nombre de bidasses français stationnés ou engagés militairement aux quatre coins de l’Afrique – et si dès le lendemain 6 Juillet, elle a été tempérée par le Quai d’Orsay qui a plus rondement argué que « s’agissant du retrait d’Épervier, il n’y avait « pas de décision » mais plutôt une « réflexion en cours » - elle a tout de même eu le mérite de ramener sur le devant de la scène une vive illustration du discours à tout bout de champ paradoxal de Nicolas Sarkozy dont les promesses ont toujours fait voir de toutes les couleurs à ceux qui ont bien voulu y croire.
 
En effet, personne n’a oublié que tout le long de sa campagne présidentielle en 2007 Nicolas Sarkozy avait hurlé sans cesse, la voix vibrante de trémolos: « Je veux lancer un appel dans le monde à tous ceux qui croient aux valeurs de la tolérance, de la liberté, de la démocratie, de l'humanisme ; à tous ceux qui sont persécutés par les tyrannies et les dictatures, je veux dire à tous les enfants à travers le monde, à toutes les femmes martyrisées dans le monde, que la fierté et le devoir de la France sera d'être à leurs côtés (...) La France sera du côté des opprimés du monde ! C'est le message de la France, c'est l'identité de la France, c'est l'Histoire de la France ! »
 
Après ce discours percutant et soutenu, semblant afficher une volonté absolue de RUPTURE, il y en beaucoup en Afrique qui avaient alors osé croire que ce candidat à la Présidence de la république Française allait vraiment se mettre du côté de tous ces peuples africains malmenés, chicottés, tyrannisés et massacrés par des potentats impénitents et éternellement vissés au pouvoir sur notre continent.
Parmi lesquels, en première ligne Idriss DEBY ITNO.
 
En tout cas, quatre années plus tard, dans un autre discours, prononcé à l’occasion de la fête nationale Française du 14 juillet 2010, le même Nicolas Sarkozy – entre temps élu président de la République - a aboyé, les yeux injectés de sang. « Nous (bien entendu la France) ne soutiendrons ni les dictatures, ni les pays dirigés par des régimes corrompus. »
 
Si cette déclaration à l’emporte pièce avait donné l’impression de sonner fort, l’opinion internationale, pour sa part, avait déjà eu le temps de réaliser que Sarko avait l’inénarrable capacité de dire et de faire en même temps une chose et son contraire.
 
Aux quatre coins de l’Afrique, beaucoup d’observateurs avaient tout simplement avalé de travers en constatant la contradiction entre ce postulat et le soutien aussi scandaleux que flagrant de la France à l’égard justement de quelques dictatures nègres aussi féroces contre leurs populations que serviles vis-à-vis de l’Hexagone.
Car, à la place de la rupture tant hurlée sur les toits, la multiplication des soutiens militaires, financiers, économiques et diplomatiques de Sarkozy à l’égard de maints potentats de la Françafrique, a depuis lors établi sans aucune ambigüité, l’absolu refus du mari de Carla Bruni de rompre avec les pactes verticaux conclus bien avant les indépendances entre la France et ses anciennes colonies, au détriment des peuples de celles ci.
 
La preuve la plus douloureuse se trouvant être le Tchad où, depuis quatre ans, trois brutales interventions des troupes françaises ont permis de sauver le dictateur Deby de la furia de la Résistance. La dernière en date ayant été celle de février 2008 quand les forces coalisées de la Résistance nationale avaient réussi le morceau de bravoure d’encercler le palais présidentiel de N’djamena après avoir taillé la milice du dictateur en pièces.
C’est ce jour là que Nicolas Sarkozy épousait Carla Bruni.
 
Il a suffi que, sous le staccato des mitrailleuses, Deby appelle Sarko au secours au téléphone. Ce dernier, ne pensant plus à la rupture tant claironnée pendant la campagne présidentielle, donna l’ordre au terrible « Commando des opérations Spéciales » - ne dépendant strictement que de la Présidence de la République – de se déporter toutes voiles dehors à N’djamena.
 
Six heures plus tard, ces tueurs d’élite - qui ne combattent que dans le noir avec des lunettes infra rouges et des armes munies de silencieux - ont massacré les rebelles en moins de quatre heures d’horloge. Plusieurs centaines de morts et blessés du côté des patriotes résistants restèrent sur le carreau.
 
Traduction : le gouvernement français prétendument porte étendard de la « défense de la démocratie et de la protection des populations civiles » était carrément venu à la rescousse d’un tyran, massacrant au passage les populations, aux seules fins de maintenir la dictature de DEBY ITNO au Tchad. Les fameux « devoir et honneur de la France » auront consisté – dans le cas d’espèce – de se mettre … aux côtés, non pas du peuple Tchadien opprimé, mais bel et bien du côté de l’oppresseur. Tout simplement !
 
Quoi qu’il en soit, à l’heure qu’il est, au Tchad, la perspective du retrait éventuel des troupes françaises se situe aux carrefours de l’expectative, du vœu pieux, et du rêve.
 
Car s’il n’est un secret pour personne que la présence des militaires Français au Tchad constitue l’assurance-vie du dictateur, elle n’a – en réalité – rien rapporté au peuple ou au développement du pays.
 
Croisade contre la liberté du peuple Tchadien. Croisade au nom de la France qui – selon la terrible formule consacrée – « n’a pas d’amis, mais n’a que des intérêts »
 
Ces troupes françaises vissées au Tchad depuis un quart de siècle, n’ont jamais – contrairement aux idées reçues - contribué à une quelconque promotion de la démocratie au Tchad. Elles n'ont jamais protégé les populations civiles des brutalités, des massacres ou des enlèvements perpétrés par les troupes de la milice gouvernementale.

Le peuple tchadien demeure la pitoyable victime des multiples interventions des militaires français aux côtés des soudards du régime Deby. Et tant que les militaires Français ne partiront pas, le régime dictatorial en place depuis plus de 20 ans continuera à se la couler douce, et accessoirement à faire couler le sang des Tchadiens.
 
Seulement, l’Histoire – ou les événements - se chargeront de traduire Sarkozy et ses militaires devant un tribunal, sinon pour crimes de guerre, du moins pour complicité.

Daoussa Deby traque ses beaux fils.

L’épisode de Mahamat Abdoulaye Kari, le beau-fils soudanais qui aurait mis la SNER en faillite, passée, c’est le tour actuellement de Yaya Hassan, un autre beau-fils. Mahamat Abdoulaye Kari a échappé à la prison à vie grâce à l’intervention musclée du Sultan Deby, malgré les chaudes larmes de Daoussa, versées devant un Deby très impressionné. Yaya ne bénéficie pas d’un tel soutien.
 
Sorti de nulle part, envoyé à Paris comme garde enfants des Deby, Yaya Hassan, dit « Yaya Voyou» a forgé son chemin par son audace et son flaire des affaires. C’était lui qui drainait des milliards de CFA vers Deby en servant d’intermédiaire dans des affaires louches, presque mafieuses : Libertis, les chercheurs coréens de l’or de Mayo Kebbi, la société CIES, les voitures Hyundai, etc. on ne peut citer les affaires dans lesquelles Yaya a servi d’intermédiaire pour soutirer d’énormes sommes d’argent sans que le trésor public n’ait un rond.
 
Aujourd’hui Yaya Hassan est en baisse son étoile est entrain de pâlir, il ne rentre plus à la Présidence sans frapper comme avant, son beau-père Daoussa Deby a juré de le mettre à sa place : « un enfant de rue que lui Daoussa a fait un homme », dixit Daoussa Deby.
 
Le passeport diplomatique est arraché, ainsi que sa Mercédès, remise à l’Ambassade, interdit de séjour en France. Le pauvre est traqué, mis sous pression, appauvri et sur endetté, il rase les murs à Ndjamena, il veut liquider ses maisons de Ndjamena, mais pas des preneurs. Sa femme, la fille de Daoussa Deby l’a quitté, mais le divorce n’est pas encore prononcé, car les mauvaises langues disent qu’il faut se réveiller très tôt pour pouvoir rembourser ce que Yaya a payé comme dote.
 
On a compris que Daoussa Deby s’acharne sur Mahamat Abdoulaye Kari parce que ce dernier aurait pillé la SNER, mais pourquoi alors Yaya Hassan ? Apparemment il n’est bon d’être le beau de Daoussa Deby. Jeunes gens réfléchissez à deux fois avant de se pointer devant la porte de Daoussa pour demander la main de sa fille.


H. C. Onigué

lundi 25 juillet 2011

N'DJAMENA (Tchad) - Le gaz oil commence à devenir rare depuis samedi dernier dans les différentes stations de la capitale.

Jusqu'à aujourd'hui lundi, les réserves étaient toujours faibles. Le lundi en fin de soirée une rupture totale de ce produit est remarquée dans toutes les stations de service dans la capitale N'djamèna. Le monopole donné aux vautours du clan Daoussa Deby Itno Kamiss et consorts montre ainsi ses limites.

La commercialisation qui a commencé depuis une dizaine de jours inquiète beaucoup avec ce début de pénurie. La population craint de nouveau une hausse du prix tandis que dans certains endroits, le prix du litre serait remonté de 374 FCFA à 650 FCFA. Du côté de la raffinerie, on affirme que la compagnie ne fonctionne pas le week-end. Preuves de non sérieux et un grand manque de professionnalisme pour un secteur aussi sensible que le domaine énergétique. La démonstration de force qu'a voulu faire le despote national Idriss Déby Itno Kamiss lors de l'inauguration de la raffinerie de Djarmaya est un vent pire que la vitesse d'un TGV. Comment comprendre qu'un président de la République puisse faire des promesses à son peuple sans pour autant se renseigner et être conseiller du bien-fondé des conclusions de ces travaux.

Quoi qu'il en soit, l'opinion doit retenir une chose de tout cela. Soit le despote tchadien s'en fout éperdument comme à l'accoutumée de l'épanouissement de son peuple, et que toute réalisation est faite et proposée à la hâte pour plaire à une opinion extérieure. Soit ceux qui servent de conseils et autres mercantiles font des mirages pour s'en mettre plein les poches. Sinon, comment comprendre qu'une raffinerie vient d'être inaugurée récemment et que la population souffre déjà de son existence. Il y a qu'au Tchad d'un certain Idriss Debby Kamiss que le ridicule est havre de logique.

Le Tchad: L’Etat Néant à l’Etat Mafieux

Une transition difficile pour un fils digne d’un pays normal. Le Tchad d’Aujourd’hui  rassemble à quel pays d’Afrique ?  Aucunement pas.

L’Etat est réduit à la volonté d’un groupe d’individus illettrés : le trio : Senoussi Ardja DAF à la présidence, Herry Tiara et Oumar Bahar, Généraux de Brigands de la République et notre Trabelsi National Hinda en leur tête notre Président Gondwana, avide d’argent et trop attaché aux basses besognes de notre temps, il humilie ses compatriotes et son fort c’est mentir et faire les scénarios pour chercher des boucs émissaires  comme disait NDJAMENA HEBDO.
 
Les deux généraux et leur très influent DAF, le crapuleux du Chef dit-on ont déjà nommé  nos petits jeunes co-régionnaires (des enfants nés juste deux ou trois ans avant l’avènement du MPS)  à toutes les hautes fonctions et responsabilités de l’Etat (SG,DG,DAFM et coordinateurs de projets) et leur réseau fonctionne bien ,en retour tous les marchés et autres  avantages leur reviennent.
 
Notre Leila Trabelsi n’a pas manqué les occasions pour placer tous ces frères et parents ignares et soulards qui ont accédés aux meilleurs postes alors que des nombreux  valeureux cadres chôment sous les mimi ers.
Ceux là  ont pris le Pays et le Président en otage même certains des ITNO étaient chassés comme des malpropres ambitieux et raillés du circuit.
 
A vrai dire ces gens, ils ne pèsent rien sur le chéquier National et social même dans notre Billia natal d’aucuns parlent que Herry et Oumar ne sont que des progénitures des captifs de dar billia et personne ne peut compter deux de leur grand père  et notre tristement célèbre DAF n’était que le fils de son frère ainé fils d’un vieillard décédé qui possédait 10 femmes (naissance douteuse).
 
Pourtant notre first Dame ne brille pas elle aussi d’une ascendance ou descendance véritablement limpide. Elle est sortie du ventre de Mme Marie la rouleuse et l‘arnaqueuse, fille d’un légionnaire colon Européen  et de Mahamat  Acyl fils de sa maman.
 
A l’instant où l’on parle, ce groupe mafieux  entoure le Gondwana à Amdjarass pour faire et refaire la liste des membres de Gouvernement et les meilleurs postes qui rapportent gros.
 
Un proverbe Anglais disait : Quand le Roi déraisonne ce sont la Reine et le résidu de la Cour qui gouvernent,  et après  c’est l’impasse.
 
Condoléance le Tchad.
HARBA NAWALE

dimanche 24 juillet 2011

Appel à manifester contre le couronnement de l’imposture électorale de DEBY 

Le 08 août prochain, en guise de couronnement à la ridicule et honteuse mascarade électorale qui lui a permis de perpétrer un nouveau rapt électoral, le Sultan président Idriss Déby Itno compte prêter serment pour un quatrième mandat à la tête de l’Etat du Tchad.
 
Ce sera certainement l’occasion d’un rendez-vous que de nombreux chefs d’Etats amis de notre pays martyrisé voudront certainement honorer.
 
Mais ce sera une fois de plus l’occasion pour notre peuple d’exprimer son refus de la dictature, son ras le bol vis-à-vis de cet autocrate barbare, et sa détermination à se battre jusqu’au bout pour sa liberté, et la libération du Tchad. Il est donc clair que la contestation continue. Ainsi :
Nous, membres du Collectif des Jeunes Patriotes Tchadiens pour la démocratie et la Paix (CJPTDP),
Interpelons de nouveau le Peuple Tchadien à la continuation de la contestation que doivent mener sans relâche la jeunesse et toutes les forces dynamiques du Tchad.
Notre contestation dans la rue doit continuer, et ne prendra fin que grâce à notre opiniâtreté à refuser - dans la rue - de nous résigner à subir ce tyran pendant cinq ans encore. Ainsi,
 
Nous appelons de nouveau à une manifestation dans la rue le 08 Août 2011, jour de l’Investiture et de la prestation serment du tyran DEBY ITNO.
Pour dénoncer avec force et véhémence aux yeux de la communauté internationale, - comme le font aujourd’hui tous les peuples soucieux de se prendre réellement en charge - le viol de la dignité du peuple Tchadien par la dictature barbare d’Idriss Deby Itno à travers le couronnement définitif des résultats iniques du faux scrutin du 25 Avril dernier.
Nous appelons de nouveau tous les citoyens à descendre dans la rue, Place de la Nation face au Palais présidentiel, le 08 Août 2011 dès 06 heures du matin pour exprimer et manifester la détermination du peuple Tchadien à voir une véritable Démocratie s’installer dans notre pays.
 
Tchadiens, tchadiennes du Nord au Sud, de l’Est à L’Ouest ; Levons –nous comme un seul homme ce jour là Pour dire NON!
NON à la perpétuation du régime sanguinaire du Sultan Deby Itno !

Fait à N’djamena le 24 juillet 2011
Pour le Collectif des Jeunes Patriotes Tchadiens pour la démocratie et la Paix (CJPTDP), La coordination nationale

Mahamat M.K et François D.N

Tchad: L'UA rejette la demande d'extradition de Habré

Justice - Un envoyé spécial tchadien a remis une note diplomatique exhortant l'Union africaine (UA) à soutenir l'extradition de l'ancien président tchadien, Hissène Habré vers la Belgique pour qu'il soit jugé pour torture, mais l'UA a immédiatement demandé au  Sénégal de le juger selon les lois internationales. Le ministre tchadien des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, a remis  vendredi un message spécial du président tchadien et il a été reçu par le vice-président de la Commission de l'UA, Erastus Mwencha.
 
“Le cas de Hissène Habré est le seul point à l'ordre du jour de cette réunion”, indique l'UA dans un communiqué.
Dans la correspondance datée du 5 juillet, le président sénégalais, M. Abdoulaye Wade avait informé ses homologues tchadien et équato-guinéen et le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, de sa décision de céder à la demande et d'extrader M. Habré au Tchad avant de se raviser le 10 juillet.
 
M. Mahamat a déclaré que le Tchad demeure engagé à la lutte contre l'impunité, un principe inscrit dans l'acte constitutif de l'UA.
 
“Il a par conséquent fermement réitéré le désir du Tchad de savoir que l'ancien président tchadien a été jugé pour les crimes qui lui sont imputés afin de rendre justice aux victimes. A cet effet, il a indiqué que la préférence des plaignants et des organisations de défense des droits de l'homme pour qu'il soit jugé en Belgique devrait en prise en compte”, a-t-il ajouté.
 
M. Mwencha a souligné que les préoccupations du ministre sont aussi partagées par la Commission de l'UA, affirmant que la Commission prendra toutes les mesures nécessaires pour faciliter le procès de M. Habré pour appliquer la décision adoptée sur l'affaire lors du dernier sommet de l'UA tenu au début de ce mois à Malabo.
 
La visite de M. Mahamat fait suite à l'adoption de la résolution sur le cas de M. Habré prise lors du 17ème sommet de l'UA, qui a exhorté le Sénégal à assumer sa responsabilité légale en le jugeant, conformément à la Convention des Nations unies contre la torture.
 
Le sommet avait également exhorté les autres pays membres de l'UA, les signataires de la Convention des Nations unies contre la torture, désireux de poursuivre M. Habré de lui notifier leur volonté de le faire.
 
L'UA a déclaré qu'elle va prendre les mesures nécessaires pour juger l'ancien leader tchadien si elle reçoit de telles offres.
 
M. Habré vit en exil à Dakar, au Sénégal, depuis son départ du pouvoir en 1990.
En 2006, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA avaient mandaté le Sénégal de le juger au nom de l'Afrique.
Pana

samedi 23 juillet 2011

Le mois de Ramadan : Un Trésor inestimable !

Par Talha Mahamat Allim
Genève, Suisse.

Dans quelques jours, nous allons accueillir Incha Allah un mois béni, en l’occurrence le mois saint de Ramadan dont Dieu (qu’Il soit glorifié) a prescrit le jeûne. C’est un hôte de marque qui ne vient pas les mains vides. Chaque année, pendant un mois, des musulmanes et des musulmans à travers le monde jeûnent du lever jusqu’au coucher du soleil. Cela, non seulement pour respecter la prescription divine dans la sincérité de l’intention et la conformité des enseignements prophétiques (Âhâdices), mais surtout, par une méditation intense et pieuse élever la perspective de leurs aspirations spirituelles au-delà de son horizon limité. L’objectif étant d’accéder à une véritable quête spirituelle (la crainte révérencielle) pour obtenir l’agrément de Dieu et la tranquillité intérieure.
 
Cette expérience intense dans le sacrifice de soi, la discipline des désirs et la proximité avec Dieu appelle le musulman à en faire une pratique essentielle, non seulement pendant ce mois, mais durant toute sa vie. On voit donc que le mois de Ramadan qui occupe une place toute particulière dans l’Islam, constitue un Trésor inestimable d'opportunités de récolter toutes sortes des bienfaits (hassanats), et surtout de s'élever dans l'excellence (al-ihsâne) en ayant constamment la présence d’Allah dans son esprit. Il s’agit ici de se rapprocher davantage d'Allah par le cœur, l'esprit, la pratique et le culte.
 
C’est aussi un Trésor pour l’individu qui jeûne pour Dieu et de la famille qui se réunit en Dieu. Le Ramadan, une excellente occasion à ne pas rater en suivant les enseignements du prophète de l’Islam qui s'est toujours efforcé de convier les hommes vers la voie la plus belle et la plus noble, la voie de Dieu (siratâl-mûstâqhîm), afin de leur permettre d'accéder au salut dans ce monde et dans l'autre. Comme chaque année, nous essayerons avec l’aide de Dieu de vous faire profiter de ses bienfaits au travers de nos contributions modestes.
 
L’exercice spirituel que procure le jeûne du Ramadan nous rappelle simplement que nous ne sommes pas maîtres de nous-mêmes, mais de simples créatures de Dieu et que nous Lui appartenons. Cet exercice nous rappelle que finalement nous ne sommes que de passagers sur cette terre. Tout croyant sait qu’à Dieu appartient ce qu’il a repris et à Lui appartient ce dont il a fait don. Et toute chose a, auprès de Lui, un terme bien déterminé. Beaucoup d’entre nous oublient cela et souvent on est emporté par les délices de la vie. Que vaut la durée du temps, si nous ne savons pas apprécié chaque instant qui la compose!
 
Dans ce contexte, ne jamais oublier de réaffirmer que l’Islam, régi par le principe d’Unicité de Dieu (Tawhîd Al Ilâhi) prône la paix, l’amour, la justice, la quête du savoir, la tolérance, l’humilité, la générosité, la solidarité, la conciliation, le pardon, le dialogue, le travail sur soi, l’humanisme… avec un discours ferme dans son essence, souple dans ses formes d’expression. Il serait difficile d’accéder à la compréhension profonde de l’initiation spirituelle (Tawhid) sans une méditation intense et continue sur la vie du prophète Muhammad (paix et salut soient sur lui).
 
Le Prophète occupe une place très importante dans la conscience et la vie des musulmans. Il est celui qui a reçu et transmis la dernière Révélation, c’est-à-dire le Coran qui est le socle de l’identité spirituelle du musulman avec bien entendu la mise en œuvre de ses enseignements intimes, individuels et communautaires. Révélé pendant le mois de Ramadan, le Coran repose en grande partie sur l’affirmation de trois principes:
 
- L’affirmation de l’unicité de Dieu dont dépendent l'existence et la subsistance de l'homme, et à qui ce dernier doit alors vouer un culte exclusif.
- L’affirmation de la mission prophétique de Muhammad, messager envoyé par Dieu à toute l’humanité et transmetteur fidèle de l’enseignement divin.
- L’affirmation que la résurrection et l’au-delà sont une réalité indéniable.
 
Ce socle de principes donne un sens profond à notre vie. Il nous rappelle l’observance de devoirs envers Dieu, ce que l'on appelle les actes cultuels (al-ibâdât) et celle d’autres devoirs vis-à-vis des hommes, c’est-à-dire les relations interpersonnelles (al-mu-amâlât).
 
Le Coran nous rappelle également la place éminente de l’Envoyé de Dieu, tout à la fois Prophète, modèle et guide. Aïcha, l’épouse du prophète de l’Islam (Que Dieu l’agrée) nous a offert la pertinente formule ; il vivait du rayonnement de la Révélation : dans ses prières, son engagement, ses silences, son honnêteté, son amour…, son comportement, sa morale, son caractère était le Coran.
 
De ce fait, il est incontestablement prouvé que le développement de l’Islam n’est pas dû à la force de l’épée, mais à la simplicité du prophète, à sa précision, au fait qu’il honore ses promesses, à sa loyauté envers ses compagnons, à sa bravoure et à sa grande foi en son Dieu et son message. Ce sont ses qualités qui lui ont facilité la voie et lui ont permis de dépasser les obstacles. Lamartine disait que : « Si les critères permettant de juger le génie d’un homme sont la noblesse des fins et les résultats obtenus malgré le peu de moyens, personne ne peut oser comparer le génie du prophète Muhammad à celui d’autres grandes personnalités de l’histoire contemporaine. »
 
Au regard du contexte d’aujourd’hui, il est primordial que chacun puisse fortifier son sens spirituel et de la soumission à Dieu. En effet, l’époque actuelle de la mondialisation accentuée, de la domination des valeurs matérielles dépourvues de tout sens spirituel et des nobles valeurs humaines, a contribué à l’émergence de l’homme qui ne vit que pour lui-même et pour ses plaisirs, qui ne valorise pas la vertu, ni la noblesse, ni l'honneur, ni la solidarité, ni la compassion, qui ne se préoccupe pas des conséquences de ses actes et de ses discours sauf s’il s’agit de profit sans âme et d’argent sans odeur.
 
Cette conception est encore plus marquée chez de nombreux dirigeants qui se proclament croyants. Rappelons simplement que dans un hadith rapporté par Muslim, le prophète disait que : « Dieu ne considère pas vos apparences mais vos cœurs et vos œuvres. » Le travail qui incombe à chacun de nous, plus spécifiquement durant ce mois de Ramadan, est d'améliorer nos cœurs et nos œuvres pour les rapprocher des prescriptions divines. « Dieu ne modifie rien en un peuple avant que celui-ci ne change ce qui est en lui. » (Coran XIII, 11).
 
Les enseignements coranique et prophétique sont plein de bon sens et constituent un meilleur bagage pour ne pas se laisser séduire par le charme des attractions mondaines et ainsi se préparer dès maintenant à l’ultime rencontre avec Dieu. Gardons à l’esprit qu’on doit rendre des comptes et rappelons qu’on peut retarder un voyage, on peut annuler un rendez-vous, mais on ne peut ni annuler ni reporter la mort. Mettons à profit notre vie, dans tous ses aspects pour laisser quelque chose de constructif à la postérité.
 
Nous espérons que chacun d’entre nous au plus profond de lui-même puisse profiter de nombreux avantages de ce pilier important de l’Islam, qu’est le mois de Ramadan.
 
Brakallahou fikoum et un excellent Ramadan à toutes et à tous.
 
Talha Mahamat Allim